Lu sur le Monde libertaire : "La révolte gronde à Ljubljana. Les militants de la Fédération anarchiste slovène agissent au sein du bloc anticapitaliste…
Il
y a trois mois, les gens en Slovénie se sont levés dans une révolte
décentralisée massive. Elle a marqué le début d’une intense (et
largement auto-organisée) résistance à la crise. Ce soulèvement a
commencé à Maribor contre le maire corrompu et le conseil municipal,
mais il est né depuis plus de vingt ans de transition politique et
d’accumulation du capital qui ont accentué les inégalités et le
sentiment d’impuissance.
Une résistance multipleLa
privatisation lente de la société n’a jamais signifié l’amélioration de
nos conditions de vie et, maintenant, cette privatisation est rejetée
de partout. C’est dans la vie quotidienne et dans les pratiques qui
remettent en question les relations de pouvoir que s’exprime notre
soulèvement. Tout comme la résistance qui se déroule partout en Europe,
il s’agit d’un processus avec de nombreuses formes différentes de lutte
et d’expression. Toutes sont également importantes et aucune ne doit
être ignorée, écartée ou criminalisée. C’est dans cette multitude que
nous cherchons à reprendre le pouvoir de contrôle sur nos propres vies
et notre mouvement ne peut pas être récupéré ou instrumentalisé par des
intérêts particuliers, des groupes ou des partis. Nos mobilisations
ouvrent un processus de récupération de l’espace pour les personnes afin
d’intervenir dans les discours sur la crise des politiques appliquées
dans toute l’Europe.
C’est pourquoi nous disons que le soulèvement appartient à tous et à chacun d’entre nous !
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