L'En Dehors

Lu sur contestation sud-coréenne : "Alors que le mouvement a connu une baisse d’intensité après la gigantesque manifestation du 10 Juin qui a réuni plus de 500.000 personnes, il repars de nouveau. Le 21 Juin, c’est plus de 50.000 personnes qui se sont réunies face aux rangées de CRS.

Cette fois ci, les participant-e-s ont amené du sable dans des camions et ont forme une chaine sur plus de 2 km pour le transporter au pied des cars de CRS. Ce sable est utilise pour construire une pente afin d’ accéder plus facilement aux toits des cars.

Les manifestant-e-s ont efficacement utilisé des pointeurs laser et des pistolets a eau contre les appareils photos de la police. Cette dernière a abondamment photographie les participant-e-s et en appelle certains par leur vrai nom : « Monsieur XXX, arrêtez cette action illégale. Nous allons surement engager une procédure judiciaire contre vous ». La police s’adresse parfois a l’attroupement comme « Vous, l’agora …. ».

Les manifestan-t-es ont de nouveau déplacé les cars de CRS, qui avait pourtant été arrimés entre eux par des crochets en fer, cette fois en trainant un des bus contenant une dizaine de policiers sur plus de 100 mètres a l’interieur de la manifestation. Les policiers a l’interieur du car se sont retrouve cernes au milieu de la foule pendant au moins une heure. Des manifestant-e-s qui sont des ex-membres de cette police (rappelons qu’il s’agit en fait de jeunes effectuant leur service militaire obligatoire) sont allés négocier dans le bus avec les policiers enfermés. La foule massee autour criait " Enlevez vos armes ! " et "non violence!". Des observateurs des Droits de l’Homme étaient présents. Les manifestant-e-s ont forme une allée afin de laisser les captifs en arme sortir et rejoindre l’autre cote des barricades sans violence.

Les forces de polie ont utilise les extincteurs a outrance, parfois directement dans la face de personnes se trouvant sur le toit des bus. Toute l’avenue etait plongee dans un brouillard a cause de la fumée.

Cote gouvernement, la répression politique s’est amplifiée : poursuite du journal online « HoMyNews » par le president Lee Myong Bak pour « Atteinte a l’honneur ». Poursuite du présentateur de l’émission sur MBC pour « diffamation et propagation de fausse nouvelle ».  Arrestation sous le prétexte de violation de la propriété intellectuelle du directeur du site web « afreeca.com », site très utilise par les manifestant-e-s pour poster des vidéos.

Le mouvement se poursuit donc. L’un des grand débat interne concerne l’ institutionnalisation du mouvement, c’est a dire le passage des revendications de la rue vers le système politique institutionnel. Le gouvernement a annonce qu’il tentait de négocier avec l’administration américaine, mais cette dernière parle de simples « discussion » et refuse toute altération des accords d’ échange. La population n’est pas dupe de ces discussions et l’insatisfaction est toujours très grande.

Ci-dessous, une vidéo d'un happening dans un centre commercial contre Lee Myong Bak (le surnom du président est 2MB) organise par un café "souldresser" qui etait a l'origine des cotisations pour mettre de la publicite favorable au mouvement dans les journaux de gauche. Sur certaines affiches on peut lire: "La démocratie en coree du sud s'est arrêtée."

Publié par purple à l'adresse 00:40      

 

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