On peut admettre que le nouveau président de la république ait voulu jouer un rôle dans la libération des infirmières bulgares et du médecin palestinien, otages du bouffon sanglant Kadhafi… encore que les formes laissent à désirer.
Il
est par contre moins évident que son épouse, qui n’a aucun statut officiel, et
a plus sa place dans la « presse à scandales » que dans les relations
diplomatiques, qui n’a paraît-il aucun « compte à rendre » ( ?),
alors qu’elle utilise gratuitement (donc à nos frais) les moyens de la
Républiques, joue les dames patronnesses
de la 25e heure pour s’arroger le travail effectué par d’autres.
Est
par contre, particulièrement scandaleuse l’attitude du président français qui, une
fois conclue cette affaire, est allé donner une caution de crédibilité à un
criminel comme le président Libyen.
Il
est de notoriété publique que les otages détenus pendant huit années dans les
geôles de la Gestapo libyenne, torturé-e-s par les séides du bouffon, n’étaient
que des prétextes pour couvrir l’incurie criminelle des autorités libyennes
dans le système hospitalier du pays.
Que
l’on ai « pris des gants » et des précautions pour obtenir
leur libération,… on peut le comprendre, mais qu’une fois les libérations
effectuées, on aille s’aplatir, se vautrer, devant ces voyous en dit
long sur la servilité des autorités françaises qui, ne voyant que les intérêts
des grosses sociétés se sont précipitées pour offrir un programme nucléaire
à ces criminels d’Etat. Bien sûr les garanties offertes sur une
utilisation civile et pacifique de cette industrie sont évidemment tout à fait
crédibles dans la bouche des ces individus (sic).
Il
est vrai que, lorsqu’on sera amené, nous ou d’autres, à bombarder les
installations (voir le bombardement, en 1978 par Israël, du réacteur OSIRIS
offert par un certain Chirac à Saddam Hussein… mais oui !), les affaires
auront été faites depuis un moment et on pourra recommencer la construction…
les entreprises occidentales gagneront ainsi non pas une fois, mais deux fois,
sans parler des gains des industries d’armement au moment du conflit.
Quelle
indignité y a-t-il à n’honorer aucunement la parole donnée à des gangsters pour
assurer la libération de leurs otages ? Aucune !… Ne parlons pas
de pureté de l’eau dans un égout !
Ainsi,
le nouveau président français avec ses grand airs de changement et autres
ruptures « médiatiques », fonctionne comme ses prédécesseurs. Une
telle attitude rappelle une époque ou les « représentants des grandes
démocraties » faisaient, et font encore, la preuve, des courbettes à des
dictateurs sans scrupules.
Un
avant goût de sa servilité et de son opportunisme nous avait été dévoilé lors
de son entretien, en juin, avec le boucher de la Tchéchénie – le sieur
Poutine – flic de la pire espèce (colonel du KGB), démocrate d’opérette et
adepte de l’ « internement psychiatrique », voire plus, pour ses
opposants. Il avait trouvé le personnage intelligent et séduisant (???).
On
peut être fier d’être représenté par un tel personnage.
Patrick
MIGNARD