Lu sur
UJFP :
"Rien ne peut justifier un assassinat, a fortiori le meurtre de masse
commis de sang-froid. Ce qui s’est passé à Paris, en ce début du mois de
janvier constitue un crime absolument inexcusable. Dire cela n’a rien
d’original : des millions de personnes pensent et le ressentent ainsi, à
juste titre. Cependant, au vu de cette épouvantable tragédie, l’une des
premières questions qui m’est venue à l’esprit est la suivante : le
profond dégoût éprouvé face au meurtre doit-il obligatoirement conduire à
s’identifier avec l’action des victimes ? Dois-je être
Charlie
parce que les victimes étaient l’incarnation suprême de la liberté
d’expression, comme l’a déclaré le Président de la République ? Suis-je
Charlie,
non seulement parce que je suis un laïc athée, mais aussi du fait de
mon antipathie fondamentale envers les bases oppressives des trois
grandes religions monothéistes occidentales ?
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