Lu sur
L'Humanité : "Ils s’appellent Avellino, Frida, Karim, Kankou, Jangmi, Natacha... Ils habitent Paris, Beauvau, Pontivy, Perpignan, Orléans, Montargis... La liste des enfants et adolescents arrêtés, mis en rétention, menacés d’expulsion, expulsés, ne cesse de s’allonger. Les établissements scolaires contaminés par la frénésie du chiffre s’épinglent sur toute la carte de France. « Et nous ne voyons toujours que la partie émergée de l’iceberg », remarquait, hier, lors d’une conférence de presse avec d’autres associations, le réseau Éducation sans frontières. De quoi sont coupables ces enfants ? De craindre une excision à son arrivée au Mali pour l’une, de revenir dans un pays où son père et ses frères ont disparu pour l’autre, d’être simplement les enfants de parents à qui les tortionnaires n’ont pas laissé assez de preuve de leur passage, ou, au contraire, d’être orphelin, obligé de travailler pour vivre en suivant ses études et d’avoir, dans ces conditions, raté son bac, d’avoir voulu échapper à un réseau de prostitution ou à l’esclavage dans lequel la maintenait une famille...
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