Lu sur
groupe Claaaaash : "Sarkozy, dans le Parisien du 7 mai 2007 s'autorise cette remarque. Il serait "d'humeur rigolarde". Cela ne nous fait absolument pas rire. Il est évident que nous ne sommes plus à une époque où si la bourgeoisie avait osé dire ceci, elle aurait immédiatement subit la colère de la classe ouvrière. Et c'est pourquoi ils s'autorisent d'assumer leur mépris pour ceux qui ne possède rien.
Le capitalisme a t'il atteint son apogée en détruisant la classe ouvrière ? Autrement dit la bourgeoisie nous a t'elle totalement dompté ?
L'ex-classe ouvrière est divisé en
- "employés de la classe moyenne" pouvant accéder à un confort relatif, et en
- "ouvrier exploité" mais dont on accuse de tout les mots et a qui on repete qu'il peut s'en sortir si il fait ce qu'il faut (a savoir travailler, ferme sa gueule et fliquer ces collegues)
Les exploités sont trop occupés a se critiquer les uns les autres. La bourgeoisie peut jouer de nous pendant ce temps là : code du travail, santé, retraite, droit de grève, liberté : tout y passe...
La bourgeoisie nous a divisé entre banlieusard et habitant des centre-ville, entre "Français" et "Etrangers", entre travailleurs et chomeurs, la liste est bien longue...
Mais c'est toujours la bourgeoisie qui nous fait les pires attaques.
La droite "dure" qui se met en place ne cache plus son arrogance. Il est innaceptable de les laisser se moquer ainsi de nous. On devrait subir l'exploitation et en plus les insultes et moqueries de nos tyrans ?
Les bourgeois (qu'ils soient patrons, propriétaires ou politiciens) n'avait plus autant d'assurance depuis bien longtemps et c'est inquiétant pour nous.
Nous ne pouvons accepter de subir leur délire de "puissant".
à 12:00