Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

Pour nous contacter : endehors(a)no-log.org



D'où venons-nous ?


Nos références
( archives par thèmes )


Vous pouvez nous soutenir en commandant nos brochures :

Les éditions de L'En Dehors



Index des rubriques

Les collaborateurs et collaboratrices de l'En Dehors

Liens

A noter

Recherche

Archive : tous les articles

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

Sa LOPRI de précarité
Tract diffusé par des collectifs et associations de chercheurs précaires lors de la manifestation du 9 mars. La LOPRI (Loi d'Orientation et de Programmation de la Recherche et de l'Innovation) est en marche. Elle aura pour conséquence de faire exploser la précarité en recherche et ailleurs. A moins que...


Sa LOPRI de précarité

- Précarité massive dans la recherche

60% des doctorants ne sont pas financés pour leur travail de recherche
(80% en SHS). Ils doivent cumuler, en plus de leur travail de recherche,
des emplois très précaires dans les universités, les lycées, les
fast-food... Et même pour les doctorants financés, le financement ne
couvre souvent qu'une partie de la thèse.

Entre 25 et 30% des chercheurs sont précaires (allocataires, ATER,
vacataires, post-docs, CDD, travailleurs au noir...). Ces personnels
produisent un véritable travail au sein des organismes et des universités
et n'ont pourtant aucune reconnaissance. Les techniciens, ingénieurs et
administratifs, sont eux aussi touchés par cette précarité (7000 CDD).

La perspective d'un emploi stable se réduit de plus en plus pour les
docteurs. Plus de 10 000 docteurs sont actuellement en attente d'un poste
stable. Chaque année, près de la moitié des docteurs en biologie sont
obligés de partir en post-doc et deux ans plus tard, 40% d'entre eux n'ont
toujours pas d'emploi stable. La majorité des jeunes chercheurs est donc
condamnée à enchaîner des contrats précaires et le passage par des
périodes de chômage devient la règle.

- Evolution dramatique de la recherche

Entre 1999 et 2005, le nombre de postes stables proposés par l'Université
pour les jeunes docteurs s'est effondré de 30% alors que le nombre de
départs en retraite doublait. Au même moment, le nombre de contrats à
durée déterminée (ATER), grimpait de 28%.

Le gouvernement, après avoir supprimé 550 postes de chercheurs en 2004
(qu'il n'a restitué qu'après une mobilisation sans précédent) s'attaque de
nouveau à la recherche publique. Pour commencer, il ne tient pas ses
promesses : près de 600 postes d'enseignants-chercheurs manquent au
concours de 2005 !

De plus, tout en prétendant négocier avec SLR et les syndicats, le
gouvernement mène une ?réforme? silencieuse par décrets (donc sans débats
et sans votes). Il a ainsi créé par décrets les pôles de compétitivité
(le 25/11/04), les pôles régio-naux de l'Etat (le 29/04/04) et l'Agence
Nationale de la Recherche (ANR, le 09/02/05).
Avec un budget d'environ 1,5 milliard d'euros (soit deux fois les crédits
des EPST), l'ANR financera des projets "à coût complet". Cela veut dire
que les techniciens, ingénieurs et chercheurs seront embauchés
massivement et uniquement sur CDD.

- Bientôt TOU-TE-S précaires ?

Le budget de l'ANR servira à financer des projets orientés vers des
applications techno-industrielles. Par ailleurs, les subventions de l'ANR
serviront quasi-exclusivement les intérêts financiers des grandes
entreprises.

Grâce à ces réformes, les grands groupes privés pourront externaliser une
grande partie de leurs services d'ingénierie, d'étude et de
recherche-développement. Tous ces CDD seront autant d'emplois stables en
moins pour les jeunes diplômés (techniciens, ingénieurs ou chercheurs).

Ces réformes qui organisent la pénurie des emplois stables toucheront tous
les étudiants et jeunes diplômés. Ils seront contraints d'accepter des
stages ou des CDD, souvent sans rapport avec leurs qualifications.

A moins que nous nous organisions pour lutter, touTEs ensemble contre la
privatisation des savoirs, et contre la précarisation de nos vies.


Propositions de revendications immédiates

- Aucune négociation avec le gouvernement tant que les décrets créant
l'ANR et les PRES n'ont pas été abrogés
- Doublement du nombre d'allocations de thèse avec un effort pour les SHS
(à long terme, TOU-TE-S les doctorantEs doivent pouvoir être financéEs)
- Conversion immédiate des libéralités en allocations avec droits sociaux
pour touTEs les doctorantEs
- Titularisation immédiate des 34000 personnes de la recherche publique en
CDD
- Plan quadriennal pour l'emploi (avec un effort pour les SHS) :
création de 12000 postes d'enseignants-chercheurs, 3000 chercheurs, 2000
ITA, 5000 IATOS
- Fonds publics pour une recherche publique au service de touTEs


Signataires :
Jeunes chercheurs contre la précarité (jccp_paris@yahoo.fr)
Droit d'Entrée (droit_d_entree@yahoo.fr)
CNT- Recherche-RP

Affiches :
http://cjcens.free.fr/affiches/

Tract récent :
Jeunes chercheurs, lycéens, étudiants :
la menace est globale, ripostons ensemble !
http://hns-info.net/article.php3?id_article=5722

Messages à diffuser largement dans votre entourage. Affichez-les dans les
salles de classe, amphis, salles de profs etc...
Ecrit par , à 21:12 dans la rubrique "Social".



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom