Lu sur
Non Fides: [texte traduit de l’italien
Constratare la repressione : riflesso condizionato o moto proprio? 4 pages paru fin décembre 2003 en Italie. Extrait de la brochure n°5 de
Tout le monde dehors, février 2004, pp. 14-17]
Il souffle un vent mauvais, inutile de se le cacher. Tellement mauvais que même parmi les belles âmes de la gauche serpente une certaine inquiétude. On dénonce avec toujours plus de véhémence
l’instauration d’un “régime” fasciste de la part du gouvernement actuel. C’est vrai qu’à droite ils n’ont jamais oublié leur penchant traditionnel pour l’huile de ricin et la matraque. Mais reste le fait que répressions, censure et interdictions forment le pain quotidien que nous administrent tous les gouvernements, quels qu’ils soient. En réalité, au-delà de la faction politique momentanément chargée de l’administrer, c’est ce monde à sens unique qui exige une vie à sens unique, fait d’une pensée à sens unique et d’un comportement à sens unique... dans une authentique cohérence de l’abjection. Jusqu’à la mise au ban de toute critique, de tout désaccord, de toute opposition, qui là où ils s’expriment sont ponctuellement isolés, circonscrits, calomniés, étouffés, enfermés.
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