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L'En Dehors


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Royaume-Uni - Fermeture de l’usine Peugeot de Ryton Les anarchistes locaux parlent
lu sur avoixautre : " Un membre des West Midlands Anarchists s’exprime sur la fermeture en 2007 de l’usine Peugeot de Ryton, près de Coventry. Cette cessation d’activité, annoncée le 18 avril, coûtera 2.300 d’emplois. L’an dernier, c’est Rover qui fermait dans la même région, provoquant 5000 licenciements. Retour sur la situation de Volkswagen à Forest. Peugeot a fait l’année dernière un bénéfice de plus d’un million d’euros, et comment a-t-il récompensé ses travailleurs et l’usine de Ryton, près de Coventry ? Pas avec des primes ni avec des augmentations de salaire, mais avec des licenciements. Les travailleurs de Ryton avaient fabriqué la voiture la plus réussie dans l’histoire de la compagnie : la Peugeot 206 ; c’est pour cela que les syndicats ont déclaré que l’usine est rentable.

Les syndicats se sont voués au combat contre la fermeture, avec des messages de soutien provenant des syndicats français qui se déclarent solidaire pour aider à sauver Ryton. Les travailleurs de Ryton sont les plus flexibles d’Europe et ont uniformément réalisé chaque but que la compagnie leur a fixé.

La fermeture n’est pas due à la chute des ventes, elle est due à l’avarice de l’entreprise en 2005 : les ventes réalisées par la compagnie atteignent 3,9 millions de livres. Les patrons veulent délocaliser la production vers Europe de l’Est où des travailleurs seront beaucoup moins payés, rendant ainsi Peugeot encore bien plus rentable que maintenant.

Les travailleurs de l’usine de Ryton ne seront pas les seuls à être touchés par cette fermeture. Ceux qui fournissent des pièces, les services de véhicules et tout ce qui d’une manière ou d’une autre participe à la vie de l’usine sera touché. Nul ne peut dire quel effet cela aura sur l’économie locale, aussi la perte des 2.300 jobs ne sera probablement que le début d’un effet domino qui pourrait entraîner la perte de milliers d’autres de jobs.

Si l’usine ferme, les travailleurs devront se "recycler". Si nous regardons d’autres grandes fermetures d’usine comme celles de Rover, nous constatons que presque la moitié des travailleurs ne disposent toujours pas d’un emploi à plein temps. La plupart font de l’intérim. Et ceux qui sont parvenus à obtenir un nouveau travail exercent maintenant des métiers qui payent moins, n’ont pas de pensions ou seulement de petites.

Avec l’âge moyen des travailleurs de Ryton qui tourne autour des 49 ans, ils ne pourront pas obtenir la pension qu’ils auraient eue si Ryton ne fermait pas. Ceci pourrait signifier que des travailleurs qui ont bossé là toute leur vie, investissant dans leurs pensions, seront maintenant forcés d’économiser de façon effrénée pour leur retraite.

Si l’usine ferme, ce sera une défaite pour des personnes de classe ouvrière, partout. Nous avons vu la solitude des travailleurs de Rover, laisserons-nous ceux de Ryton aussi isolés ? Seule la solidarité de toute notre classe sauvera Ryton.

(JPG)

Retrouvez le site des West Midlands Anarchists sur www.wmanarchists.org

Source : Libcom.org, traduit par [Hertje].

VW-Forest aussi sous pression

Le secteur européen de l’automobile est en pleine restructuration. Les menaces qui pèsent sur Volkswagen-Forest sont là pour le rappeler. La fermeture de l’entreprise forestoise a été évoquée près de neuf fois en deux ans. En avril, on annonçait la surppression de 20.000 emplois au sein de la plus grande multinationale européenne de l’automobile. Les travailleurs n’ont appris que le 19 avril que leur boulot n’était pas directement menacé. Mais jusqu’à quand ? Pression lourde, incertitude dans les familles : c’est la version capitaliste de la démocratie.

Pour les patrons, il n’est pas question de réduire la production de ces polluants quatre roues, mais bien d’augmenter au maximum la "rentabilité". Et pourtant... Le bénéfice net de VW a dépassé 1,12 milliard d’euros en 2005, soit une hausse près de 60%.

Par des effets d’annonce (comme dans le cas récent de Foest), les sites sont mis en concurence au sein de la même compagnie. La peur et la fatalité gagnent les travailleurs, qui se divisent et revoient leurs revendications à la baisse. La situation des travailleurs de Peugeot à Ryton (Royaume-Uni) démontre malheureusement que les sacrifices ne constituent en aucun cas une garantie de maintien de l’emploi.

Et lorsque les licenciements ont effectivement lieu, ils profitent aux patrons, et en particulier à ceux du secteur. L’arrivage de nouveaux chômeurs sur le marché de l’emploi leur permet d’augmenter la pression sur les salaires.

Pour contrer l’offensive patronale, la solidarité, le partage du travail et des richesses restent parmi les meilleurs outils.

[Hertje]


Ecrit par patrick83, à 18:30 dans la rubrique "International".



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