Lu sur Basta! : « C’est un premier pas important vers la reconnaissance des droits et pratiques des paysans », se
réjouit
le Collectif Semons la biodiversité. Les députés ont finalement adopté
les amendements excluant les semences de ferme de la loi renforçant la
lutte contre la contrefaçon. Ressemer sa récolte ne sera finalement pas
considéré comme un délit aussi grave qu’imprimer un faux billet ou
fabriquer illégalement un médicament.
« Il a fallu menacer le gouvernement par des grèves de la faim pour pouvoir être entendu », rappelle Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération paysanne. Le 21 janvier, une centaine de paysans avaient
occupé
le siège du Groupement national interprofessionnel des semences (Gnis).
Avant de quitter les locaux le soir-même, suite à l’engagement du
ministère de l’Agriculture de présenter
« un amendement afin que les semences de ferme ne soient plus concernées par la loi contre les contrefaçons ».
Lire la suite ici