Lu sur Alternative libertaire : "Kobanê (Aïn Al-Arab) est devenu un abcès de fixation où s’affrontent deux mondes : les forces progressistes, laïques et révolutionnaires d’un côté, les fanatiques religieux de l’autre.
Depuis plusieurs jours, à la frontière syro-turque, la ville de Kobanê est assiégée par les forces de l’État islamique (Daech). Kobanê est un verrou stratégique. Si la ville tombe, c’est tout le Kurdistan syrien qui est menacé, et avec lui un modèle politique et social, celui de l’« autonomie démocratique » et du « confédéralisme démocratique » édifiés depuis juillet 2012.
Plus de 100.000 habitantes et habitants se sont réfugié.e.s sur le territoire turc.
A voir : le reportage photo sur Lemonde.fr.
La ville est défendue par les Unités de protection populaire (YPG), milices liées au PKK, et au sein desquelles combattent majoritairement des Kurdes, mais aussi des Arabes, des Turcs, musulmans, yézidis, chrétiens ou athées, uni.e.s contre les fanatiques de Daech.
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