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Réponse à Lundi Matin et sa lutte contre l’anormalité des formes de vie anarchistes
--> À propos d’anarchisme et (de crise) d’identité : Pour un anarchisme sans dépendances
Lu sur Non Fides : Calimero, le petit syndicaliste libertaire, est en perpétuelle crise d’identité. Les autres habitants de la basse-cour ne le reconnaissent pas, le snobent, le mortifient. Il pleurniche, crie, tape des pieds, mais finalement il fait son baluchon et part en sautillant. Quelle rage, quelle impuissance ! Il voudrait devenir grand, fonder une famille, être respecté, se faire un nom et une place dans la société, et finalement… il reste petit, seul, souvent moqué. C’est vraiment trop injuste. Et vous savez à cause de quoi ? A cause de cette couleur noire qui lui colle à la peau. Noire, vous comprenez ? Comme les ténèbres, comme le crime, comme le Mal. Ça fait fuir les gggens ! Après des années d’expérience, Calimero s’en est rendu compte et veut y trouver un remède. La Tiqqunnine est arrivée à son secours, avec son lave-idées.
Même s’il fait le syndicaliste dans les quartiers pauvres, Calimero pense et s’exprime comme un courtier des quartiers riches. Pour lui, si on dépense du militantisme, c’est pour faire un investissement dans le mouvement. Ça n’en vaut la peine que s’il y a un gain, au moins en puissance. Voilà son souci, formulé magistralement dès le début : « Est-il intéressant ou stratégiquement recommandable d’arborer les drapeaux identitaires dans le marché des processus révolutionnaires ? ». Nooon, ça ne l’est pas. Tout ce noir sur les étals du marché doit être retiré. Il ne promet ni candeur ni gaieté, il souille. Là où il y a du noir, les clients s’effraient et ne s’approchent pas. Là où il y a du noir, la police vient faire des contrôles. Une évidence aux yeux de tous.
Calimero a aussi ses raisons. Seulement, il oublie un détail. Pour lui, le noir est la couleur d’une marchandise en vente qui périme et qui, un jour ou l’autre, ne sera plus à la mode. Pour lui, le noir est la couleur d’un uniforme qui, un jour ou l’autre, s’abîmera. Pour lui, le noir est la couleur d’une identité idéologique qui ne marche plus. Une sorte de suie qu’il faut nettoyer. Mais ceux qui ne font pas les syndicalistes courtiers, et ne sont absolument pas animés par un esprit politique, savent bien que « toute vraie liberté est noire ».
Contrairement à ce que s’acharnent à répéter ses nombreux détracteurs, l’anarchisme n’est pas un complexe de données caractéristiques et fondamentales qui permettent une forme d’identification, c’est-à-dire une identité. C’est un ensemble d’idées et de pratiques portées par ceux qui pensent que la liberté est incompatible avec le pouvoir, et qui se battent pour affirmer la première contre le second. Être contre l’anarchisme signifie donc, d’une certaine façon, être en faveur de l’autorité, penser que celle-ci - sous une de ses multiples formes - puisse permettre, protéger, favoriser la liberté.

Lire la suite sur Non Fides.
Ecrit par , à 10:35 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  j0n
04-02-18
à 18:05

Réponse ouverte à Lundi Matin : Enfants gâtés, bonnes manières et décadence

Suite et réponse :

[Le 30 janvier 2018, nous publiions une traduction du texte italien À propos d’anarchisme et (de crise) d’identité - Pour un anarchisme sans dépendances, en réponse à la traduction sur le site Lundi Matin du texte espagnol « Contre » l’anarchisme. Une contribution au débat sur les identités. A peine quelques heures après la publication de ce texte, nous recevons le message suivant de la rédaction de Lundi Matin : « Vous publiez aujourd’hui un article dont le chapeau précise : "publié sur le site lundi.am (organe non officiel du Comité Invisible)". Cette information erronée ne peut qu’émaner de votre lecture de la presse bourgeoise, de rapports de la police ou de fantasmes qui ne regardent que vous. Merci de la faire disparaître, immédiatement. ** ». Nous publions ci-après une réponse à ce message sous forme de lettre ouverte à Lundi Matin, organe de propagande, pour sûr, afin de couper court aux méthodes autoritaires et aux prétentions de ce dernier.]

Les auteurs de ce texte dont nous avons choisi de publier la traduction (à laquelle nous n’avons pas ajouté un « chapeau » comme vous dites, puisque nous en partageons fortement le contenu) ont en effet pu trouver cette « information » dans « leur lecture de la presse bourgeoise », puisqu’elle y est, mise en scène et relayée par vos bons soins, lors d’interviews organisées, elles aussi, par vos soins. Précisons que, sous le vocable qui est le vôtre aujourd’hui (« presse bourgeoise »), en plus des quelques grands titres nationaux et locaux avec lesquels vous travaillez sur une base régulière, nous incluons évidemment Lundi Matin et son « million » de followers (plus imaginaires, ou plus invisibles encore que le Parti) que vous affichez dans la presse bourgeoise [1], entre autres éminents bobards ; sauf à les payer, mais sans doute en avez vous les moyens, dans votre budget com’ ? Probablement d’ailleurs qu’il y a plus de « presse bourgeoise » dans Lundi Matin que dans Le Parisien et L’Iskra rassemblés.

Il apparaît donc impulsif et de mauvais ton de lapider un mail de cet acabit dans une telle situation, et dans un tel état d’émotivité. Si toutefois vous souhaitez objecter ou répondre au texte de Finimondo, vous pouvez le faire, comme tout le monde. Vous savez faire écrire, vous savez faire lire, vous trouverez certainement un intellectuel bien placé ce mois-ci pour réaliser une tribune de katangais de la plume. Peut-être un fermier le jour et homme de main de manif sauvage la nuit, au vocabulaire misogyne particulièrement vulgaire et aux pratiques à l’opposé de toute noblesse ?
La presse bourgeoise et la police ont pour habitude de nous envoyer leurs mises en demeure, les vieux marxistes-léninistes, des fatwas sous forme de bons encaissables le jour du Grand Soir, et vous, des menaces ? Vous dont les amis préconisent de « tisser furtivement des complicités inattendues jusqu’au cœur de l’appareil adverse » (Cf. un best-seller « anonyme »), allez donc prendre un apéro chez Valls !

>la suite ici : http://www.non-fides.fr/?Reponse-ouverte-a-Lundi-Matin-Enfants-gates-bonnes-manieres-et-decadence#nh2

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