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Quand ?
Le 19 mai 2007 à partir de 14h
Le 20 mai 2007 à partir de 10h
Où ?
Le Pianofabriek, Fortstraat 35, Saint-Gilles (Bruxelles). Entrée libre.
Plus d'informations ?
Via thesubversivebook@gmail.com
PROGRAMME DES DEBATS ET CAUSERIES
Samedi 19 mai 2007
15h : Retour sur les luttes anti-nucléaires des années 70 et 80.
Débat avec des compagnons de la Coordination contre la société nucléaire.
Des compagnons se proposent de revenir sur les luttes autour des sites de Plogoff, Golfech et Chooz. L'intérêt, étant qu'ils y ont participé sur des bases bien plus larges que le seul rejet de l'installation de telle ou telle centrale nucléaire, mais en reliant le côté antinucléaire à la critique générale, en théorie comme en pratique, de la société qui génère le nucléaire et l'Etat qui en est le fourrier. Bref, en se démarquant, dès le début, de ce qui allait devenir les écologistes, les partis écologistes en particulier. Dans leur optique, il s'agit surtout que le passé des luttes antinucléaires, avec leurs forces mais aussi leurs faiblesses et leurs limites, aide à mieux nous orienter au présent pour participer à la renaissance d'oppositions au nucléaire dignes de ce nom. Evidemment, ça relève du pari !
17h : Biopolitique : modeler et déplacer pour le capital.*
De Fabel van de Illegaal, journal des Pays-Bas contre le racisme et la gestion de la migration, introduit une discussion sur la politique de gestion de la population - c'est-à-dire, entre autre, le contrôle des courants migratoires, le contrôle de la procréation (diagnostic prénatal, avortement et stérilisation) de la mortalité (euthanasie), la sujétion de l'éducation aux exigences du marché du travail et la détérioration des liens sociaux combattifs.
« Par suite d'une impitoyable politique de gestion de la population, des millions de personnes quittent chaque année la campagne pour les bidonvilles des mégalopoles. Une partie y est lentement pétrie en travailleurs « utilisables ». Le reste, déjà un milliard de personnes selon les estimations, est « superflu » aux yeux du capital et se fait simplement radier. Ils deviennent aussi la cible de la gestion de la migration pour qu'ils ne viennent pas vers le riche Occident. »
Tiré de : De Fabel van de Illegaal, nr 80/81, hiver 200719h : Expériences de lutte autonome dans les années 70 en Espagne.
Avec un compagnon de Grupos Autónomos.
Les Groupes Autonomes surgirent en différents points de l'État espagnol au milieu des années 70, une période marquée par de grandes luttes autonomes. Misant sur la violence révolutionnaire, non pas comme une forme de militantisme mais comme réalisation des désirs, ils réalisèrent des sabotages, des attentats et des expropriations en soutien au mouvement ouvrier et en solidarité avec les luttes des prisonniers. Ils défendirent une critique du réformisme, du syndicalisme et de toutes les idéologies révolutionnaires, autant celles dérivées du marxisme que de l'anarchisme. Si la répression mit une fin abrupte à cette expérience, elle fut pourtant exemplaire tant par ses succès que par ses erreurs et se révèle par conséquent pédagogique.
Dimanche 20 mai 2007
13h : « Nous fûmes les rebelles, nous fûmes les brigands... »*
Présentation de la traduction néerlandaise de la biographie de Belgrado Pedrini par un compagnon qui a combattu en Belgique comme partisan pendant la seconde guerre mondiale.
« Pedrini n'a en effet été partisan que parce que le régime se nommait fasciste, c'est l'État et le pouvoir en soi qu'il combattait. Il n'a été mutin que parce que les murs qui le retenaient se nommaient prison, ce sont toutes les structures qui emprisonnent la liberté au nom de la justice ou de la raison qu'il combattait. Il n'a été expropriateur d'industriels fascistes que parce que l'argent dont il avait besoin pour lutter était concentré là, c'est le système capitaliste, même dévêtu de sa chemise noire, qu'il combattait. Il n'a été terroriste que parce que c'était le langage d'une critique pratique de la domination qui en appelait tant d'autres. »
De l'introduction Un certain goût pour la liberté15h : Lutte contre les camps d'asile et les déportations.
Quelques compagnons d'Italie viennent discuter de la lutte contre les centres de rétention, à partir de leurs expériences à Bologne.
« Pour fonctionner, la machine des expulsions a besoin de la participation de nombreuses structures publiques et privées. Toutes ces responsabilités sont bien visibles et attaquables. Des actions contre les centres de détention, à celle contre les zones d'attente ou pour empêcher les vols de l'infamie, il y des milliers d'actions qu'un mouvement contre les expulsions peut réaliser. »
Tiré de : Tempi di Guerra (correspondance de la lutte contre les déportations), Aux errants, Italie, 200317h : Urbanisme et contrôle social.
À partir de ses expériences à Marseille et ailleurs, Alèssi Dell'Umbria donne une amorce à la discussion sur l'urbanisme, l'architecture et le contrôle social. En arrière plan, la traduction néerlandophone de La Fête est Finie sur le projet Lille2004 éclairci le rôle joué par l'offensive culturelle dans la pacification de l'espace urbain.
L'urbanisme est la négation de la ville comme foyer de la vie sociale. Il laisse derrière lui un espace urbain duquel les dernières traces tangibles des antagonismes de classes sont peu à peu effacées, un espace ou les possibilités de communication sociale font place aux divertissements, à la consommation et au contrôle.
(*) Le débat aura principalement lieu en néerlandais.