L'En Dehors

Cette nouvelle contrainte règlementaire qui est simplement remise pour des raisons techniques, vient s’ajouter à toute une liste d’obligations qui n’ont d’autre justification que l’emballement du système de production industrielle et les crises sanitaires qu’il génère (Vache folle, fièvre aphteuse, grippe aviaire...).

Comme pour la plupart des professions nous perdons de plus en plus la maitrise de nos métiers et nous nous voyons imposer des normes industrielles inadaptées et l’obligation de nous justifier en permanence sur notre honnêteté et notre loyauté.

Jusque là, nous avons fait profil bas devant cette lente dégradation de nos métiers, nous avons ménagé les administrations et entretenu notre asservissement au système des primes agricoles en trainant simplement des pieds face aux nouvelles contraintes.

Nous savons aujourd’hui que notre résignation nous condamne tout aussi sûrement que toutes les normes que l’on nous inflige. Accepter aujourd’hui ce puçage, c’est nier les raisons profondes qui nous ont fait choisir ce métier. Il n’est plus acceptable de se dire que “de toutes façons ça se fera”, “que les gens ne comprennent rien !”, “que le monde est devenu fou !”, “qu’on n’arrête pas le progrès !”.

Nous devons dire non, clairement, et réaffirmer tous ensemble notre volonté d’élever des bêtes dignement. Un peu partout le refus s’organise et des groupes d’éleveurs se constituent pour résister et bloquer ce projet. Le nouveau délai qui nous est donné doit nous permettre de sensibiliser et mobiliser un maximum d’éleveurs.

Relayez ce texte et le texte d’appel au refus du marquage électronique diffusé par des bergers et bergères opposés à la mécanisation de la vie.

Pour poursuivre, contacts :

CNT-FTTE : ftte@cnt-f.org

Groupe nord ouest : bergerouest@no-log.org

Groupe sud-est : Léon Nampepusse, ancienne école, 84400 Sivergues

Groupe sud-ouest : Bergères et bergers languedociens, rue du Port, 81500 Lavaur

CNT-STTE 34, BP 04, 34390 Olargues