Récit à chaud, la peau couverte de l’odeur des lacrymos d’une manifestation qui a "mal tourné"
Lu sur
Paris-luttes.info : "Je prends le métro. Deuxième signe. Le trafic sur la 9 est interrompu
entre Saint Ambroise et Havre Caumartin. Le chauffeur nous dit que c’est
à cause d’une agression à l’arme à feu
[1]. Sympa, ça fout dans l’ambiance.
Habituellement, je suis plus jouasse quand je vais en manif, mais là,
putain de boule au ventre... et faut dire que les cohortes de condés en
robocop tout le long du chemin sont pas là pour me redonner un semblant
de sourire. Et pourtant en arrivant à Barbès, ça le fait. Y a du monde,
disparate, les slogans fusent, l’ambiance est plutôt au bon poil. Pas de
quenelles toutes les 15 secondes, pas de "mort aux juifs" ou saloperies
dans le genre. Quelques slogans religieux, mais qui n’entraînent pas
l’adhésion d’une foule immense contrairement au plus beau des slogans
"nous sommes tous palestiniens".
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