: En Afrique et en Asie, plus de 30 millions d’hectares sont désormais contrôlés et cultivés par des intérêts étrangers. Une catastrophe pour les paysans locaux.
Entrés dans une ère d’insécurité, les pays riches et leurs entreprises
jouent actuellement des coudes pour acheter et louer des terres dans
les régions fertiles des pays en développement et tout particulièrement
en Afrique. Selon Olivier de Schutter, le rapporteur spécial des
Nations unies sur le droit à l’alimentation, quelque 30 millions
d’hectares de terres (soit l’équivalent de la superficie des
Philippines) ont ainsi fait l’objet de négociations intensives au cours
des trois dernières années.