Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

Pour nous contacter : endehors(a)no-log.org



D'où venons-nous ?


Nos références
( archives par thèmes )


Vous pouvez nous soutenir en commandant nos brochures :

Les éditions de L'En Dehors



Index des rubriques

Les collaborateurs et collaboratrices de l'En Dehors

Liens

A noter

Recherche

Archive : tous les articles

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

RAPIDE RÉFLEXION SUR LA RÉPRESSION POLITIQUE EN BELGIQUE EN 2004

Lu sur : Dissidence.be « Les procès actuels du collectif contre les expulsions et du collectif sans ticket choquent. Du fait que la société dans laquelle on vit semble relativement ouverte, leur formalisme, les termes utilisés inspirent une réelle terreur, et, de ce fait, ils choquent. Ils sont hors temps. En dépit d’une indéniable évolution, la société semble ici retarder, faire machine arrière. On songe vaguement au langage des bouchers de la commune de Paris, ou aux tribunaux qui jugèrent les quakers américains. Même si les condamnations effectives sont moins lourdes que les peines requises, une indéniable intolérance est ici à l’oeuvre qui contraste brutalement avec la générosité, l’idéalisme, la non-violence, la douceur des activistes concernés.

 

L’establishment paraît réagir comme tous ceux qui détiennent des privilèges que l’on remet en question : par un déni, par la violence. De fait, disposer d’une identité et circuler librement sont en train de devenir d’authentiques privilèges. L’écran destiné à masquer ces injustices est toutefois à ce point imposant que la masse semble inapte à le comprendre. Rien n’y fait. Il en est ainsi d’une multitude de faits et de réalités que la communication de masse rend parfaitement incolores, inodores. Il semble que nul n’ait le choix, que nul ne puisse en faire état. La liberté d’expression a réussi ce que la religion elle-même et ses bûchers n’étaient pas parvenus à faire : briser le ressort interne de la conscience.

Attention : en dépit de sa valeur, le travail critique de certaines O.N.G. n’est pas à mettre sur le compte de la contestation. Les O.N.G. travaillent en liaison avec l’establishment, voire dans son intérêt. La contestation réelle, explicite, est un fait rare. Sa rareté, voire sa disparition est en passe de constituer un réel problème. Pourquoi ? Parce que c’est une vérité authentique qui est perdue avec la disparition d’une certaine forme de contestation, ce sont aussi une méthodologie, le moyen de la mettre à jour et de la découvrir, ou de la faire découvrir qui sont perdus. Or des vérités sur le fonctionnement réel de la société ne sont nullement superfétatoires. Elles seules permettent de corriger les choses in extremis, de s’en apercevoir, lorsque la société suit une voie néfaste. Elles seules fondent un espoir rationnel de transformation et de rétablissement. L’enjeu démocratique d’une certaine ouverture est incontestable. Mais voilà, comme d’autres, la justice est le genre d’institution qui semble étanche au progrès. Certes, il y a eu, à une époque de grande agitation et de contestation, l’abolition de la peine de mort, mais de plus en plus la remise en vigueur de certaines pratiques judiciaires (suite à de malencontreux cas de récidives pédophiliques) renvoie à une réalité disciplinaire passéiste. La démocratie, si nécessaire et jugée tellement utile partout, ne concernerait pas le monde judiciaire. Et ce dernier de mener comme un combat d’arrière-garde pour le maintien de règles d’exception, d’un univers de privilèges ! Domination complexe, bien que pratiquement sans limite.

.

En justice, le but contestataire et désintéressé d’une action ne devrait-il pas pourtant être tenu pour une circonstance fortement atténuante, voire, si certains préjudices sont prouvés par elle, pour une circonstance dirimante de l’action pénale. Telle est ma conviction sincère, et ma conviction est aussi que si nos sociétés n’accèdent pas à une humanité véritable, elles sont à moyen terme condamnées à une perte plus ou moins totale, autant dire à une vertigineuse régression. »

 

Signé ?

Ecrit par Mirobir, à 15:32 dans la rubrique "International".



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom