--> Sous prétexte de « réorganiser le calendrier scolaire », le gouvernement vient d’adopter une loi spéciale qui porte atteinte au droit de manifester.
Lu sur
Rue89. A peine la nouvelle loi restreignant le droit de manifester adoptée, les étudiants québecois sont redescendus dans la rue, en pleine nuit, pour défier la police.
Il souffle comme un air d’insurrection dans cette province chahutée par trois mois de manifestations étudiantes contre la hausse des frais de scolarité. Des violences entre manifestants et forces de l’ordre ont éclaté à Montréal, mais pas à Québec.
Le mouvement de protestation contre « l’Etat policier », s’étend très rapidement. Sur Twitter, on parle « révolution », « action directe » et on cite Gandhi :
« La désobéissance civile devient un devoir sacré quand l’Etat devient hors-la-loi. »
Il faut dire que le gouvernement libéral du premier ministre du Québec, Jean Charest, a choisi la méthode forte pour mater la contestation, au risque de radicaliser le mouvement. Comment en est-on arrivé là ?