Lu sur
Le Monde libertaire : "
ETA (les méchants basques qui nous ont permis de sabler le champagne
quand ils ont envoyé Carrero Blanco, le premier ministre de Franco, au
paradis des fascistes) a arrêté la lutte armée il y a 10 ans. A remis
ses stocks d’armes en 2017 et s’est auto dissoute en 2018. Total respect
pour ce processus de paix engagé de manière UNILATERALE.
Les autorités françaises ont récupéré (à l’encontre de leur plein gré) les armes d’ETA pour examen et destruction. Mais…
Mais, sur information anonyme (à l’évidence un flic honnête), une
enquête de la police d’Arras a découvert, dans un centre de déminage
d’Arras, un stock d’armes en provenance de celles qu’ETA avait rendu. 80
détonateurs, des pistolets mitrailleurs M4, des 357 Magnum… Ces armes
avaient été « détournées » par un chef flic anti terroriste. A
l’évidence pour les revendre. Il a plaidé coupable (il était juste un
amateur d’armes) et sera vraisemblablement sanctionné… d’un blâme.
L’enquête préliminaire a, en effet, été ouverte pour » détournement de
scellés » et non pour trafic d’armes. Ah, le gentil procureur maître de
l’opportunité ou non des poursuites !