Lu sur
le blog de Paul Jorion : "Diverses méthodes sont aujourd’hui expérimentées pour tenter de sauver le secteur bancaire dont on avait imaginé que les difficultés apparues à l’été 2007 étaient une question de liquidité : les acheteurs devenus frileux manquaient simplement à l’appel. Or ceux qui se trouvaient dans le secret des dieux savaient déjà six mois auparavant qu’il ne s’agissait pas de liquidité mais de solvabilité : les acheteurs n’étaient pas frileux par caprice mais par calcul : parce que les produits en question, ABS (Asset–Backed Securities) et CDO (Collateralized–Debt Obligations) remplies de petites ABS étaient trop dépréciés pour justifier une offre, quel qu’en soit le prix. Quand il se confirma qu’il n’y avait plus d’acheteurs, ceux qui possédaient ces produits en portefeuille firent leurs comptes et l’on constata alors que dans un bel ensemble ils se trouvaient en-dessous de la ligne de flottaison : sous le niveau de réserves déterminé par le ratio de solvabilité défini pour les établissements bancaires par les régulateurs.
Lire la suite
ici