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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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Principes de bases pour la compréhension de l’infamie et la sauvegarde de la Vie

Quelle sorte de morts faudra-t-il aux peuples pour qu’ils y soient convaincus qu’ils y sont ? Dans le gouffre. Appelez cela comme vous le voudrez, un Disneyland fasciste selon la formule de James Crumley ou une démocratie de carton pâte.

Les cadavres ne se pressent donc pas sous les fenêtres ? Nos semblables meurent loin, en Irak, en Afrique, en Asie. La démocratie est fragile dit-on, on va même jusqu'à prétendre que sa fragilité justifie ses victimes. La distance qui nous sépare des cadavres, voilà ce qui fonde nos démocraties. Plus on meurt loin, moins on entend les gémissements et les plaintes, plus la démocratie fait la preuve qu’un bon isolement, une bonne insonorisation justifient de l’existence et de la persistance de la démocratie.

Nous avions tous un alibi, nous votions !

Hors de la vue les morts ! Il suffit qu’on crève dans des contrées lointaines, dans de sordides étuves qui servent d’appartements, à deux pas de chez vous, que l’espérance de vies de nos semblables livrés à la précarité s’amenuise de jours en jours, la distance nous prémunit de la vue des cadavres tombés pour nous, pour nous enrichir, les murs mitoyens pareillement et vos œillères vous privent de la vision latérale qu’on prête plus volontiers aux poètes et aux fous. C’est dire qu’il vaut mieux regarder devant soi ! Le regard sans cesse rivé sur l’obstacle auquel il faut faire face, le premier obstacle et puis le second, le troisième et puis l’autre et chaque matin jusqu’au soir, cette course droite, straight qu’ils nous faut répéter inlassablement. Chaque fois qu’un hurdler franchit une haie, c’est un homme qui meurt. Le capitalisme est ainsi conçu qu’aucun de nous ne peut gagner sans enlever sa part à l’autre. On s’efforce de si bien nous entretenir du fatalisme d’une donnée à laquelle les comptables ont donné les atours de l’équation, qu’il se trouve toujours des fidèles d’Eumélos pour railler le « partage du temps de travail et des richesses » que revendiquent les anarchistes. L’utopie ridicule, voilà ce qu’ils en disent.

Pendant des décennies les libertaires ont crié au saccage de la planète. On sait ce qu’il advint : ils ont si bien dit la vérité qu’ils ne s’étaient pas trompé.

Les avertissements des « utopistes ridicules » sont repris par leurs détracteurs, lesquels rechignent encore à sauver la planète, malgré l’aveu, et continuent à prêter du ridicule aux Cassandre libertaires.

 

Nous sommes face à deux alternatives :

 

- nous nous défions des avertissements des héritiers de Cassandre, Hélénos et consorts, sans rien changer, faisant confiance aux experts qui nous assuraient hier de l’innocuité du nuage de Tchernobyl et nous assurent maintenant que tout est mis en œuvre ou le sera pour sauver vos enfants et vos petits enfants des conséquences terrifiantes des bouleversements climatiques. On sait ce qu’il advint de l’épisode de Tchernobyl, alors vous pouvez continuer à aller travailler, à regarder la télé, à prendre des loisirs … Vous en crèverez tous.

 

- nous nous défions des capitalistes et de leurs mensonges réitérés, du vol organisé car l’équation est simple et limpide. Dans ce monde tenu par des comptables, la main qui te nourrit est celle qui te vole au-delà de ce qu’elle te concède. Alors vous ne voudrez plus que la Vie, pour tous ceux qui considèrent qu’elle est le premier devoir de préservation de l’Homme par l’Homme. Seulement préparez-vous à un long combat, difficile, mais qui est cependant le seul qui justifie encore que les Hommes puissent se comporter en Hommes soucieux de la vie pour tous.

 

Il y a des Hommes parmi les anarchistes et les poètes qui disent si bien la vérité qu’ils ne se sont pas trompés. 

Ecrit par ogur, à 23:18 dans la rubrique "Actualité".



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