lu sur collectif-rto. : " la prime de retour à l’emploi, au départ "exceptionnelle", a été pérennisée, et les précaires n’attendaient plus que les décrets pour savoir s’il fallait se réjouir ou non. Eh bien ça y est ! Les conditions d’inscription à l’ANPE et de cotisation au régime général d’assurance chômage sont supprimées. Pour avoir droit à la prime de retour à l’emploi de 1000 euros, il faut donc :
être allocataire du RMI, de l’ASS ou de l’API, et percevoir son allocation au moment de la reprise d’emploi
reprendre une activité salariée ou non salariée, à compter du 1/10/2006 et pendant au moins 4 mois consécutifs (il peut s’agir de plusieurs CDD ou missions d’intérim)
et dans le cas d’une activité salariée, travailler au minimum 78h chaque mois
Tous les types de contrat, y compris le travail temporaire et les contrats aidés, permettent de bénéficier de la prime... SAUF le contrat d’avenir et le CI-RMA !
Il y a déjà environ 100 000 contrats d’avenir (dont près de 70 000 signés avant le dernier trimestre 2006), et ça n’est pas fini ! L’education nationale prévoit d’embaucher en 2007 20 000 contrats aidés, dont 40% en contrat d’avenir, et les services sanitaires et médico sociaux 30 000 contrats aidés, dont une partie en contrat d’avenir.
Pas question de se résigner !
Plusieurs témoignages récents indiquent que des mobilisations collectives ont permis à des précaires en contrats aidés ou employés dans le public de toucher la prime de retour à l’emploi de 1000 euros, alors qu’ils ne remplissaient pas forcément les critères.
Mobilisez-vous, contactez des collègues ou des personnes dans la même situation, mettez la pression aux CAF, aux Assedic, aux DDTE...