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Premier procès de communistes matérialistes, novembre 1841

Lu sur le blog de Jean-Michel Paris : "Depuis l’échec de Blanqui et de Barbès en 1839, la révolution, impuissante dans la rue,  a surgi dans la presse.

1840 : dix ans du règne de Louis-Philippe, dix ans de bancocratie. Le mot est de Proudhon, jeune typographe inconnu, qui a produit un véritable choc éditorial : Qu’est-ce que la propriété ? Beau fracas idéologique avec cette ravageuse formule : « la propriété, c’est le vol ». Cabet, ancien procureur proscrit, ancien député, a publié anonymement Voyage en Icarie qui sera un moment la Bible des communistes. Louis Blanc, jeune journaliste pauvre, provoque avec L’Organisation du travail, un succès de librairie inespéré qui sera réédité neuf fois en dix ans, œuvre socialiste et républicaine par excellence pour des décennies.

1841, un an après le premier banquet communiste de Belleville, paraît L’Humanitaire, un journal qu’on prétend communiste mais qui est condamné par tous les périodiques communistes. Bien avant Marx, quelques philosophes des faubourgs veulent fonder une science sociale, débarrassée de toute convention bourgeoise, purifiée de tout préjugé, émancipée de toute morale religieuse. Franchement matérialiste et même anarchiste, ce journal qui fit scandale par l’audace de ses doctrines, est un témoin original de la formation d’idéologies radicales, sous la Monarchie de Juillet. Max Nettlau le considérait comme le premier organe communiste libertaire et l’unique en France pour quarante ans encore, mais les acteurs de cette aventure scandaleuse ont été peu étudiés.

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Ecrit par libertad, à 20:23 dans la rubrique "Livres".



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