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POURQUOI LE VOTE BLANC AUJOURD'HUI ?
Le Parlement a adopté définitivement mercredi 12 février 2014 une proposition de loi centriste visant à faire reconnaître le vote blanc.

Eternellement insatisfait des propositions et pratiques d’une classe politique dont je me méfie, j’ai longtemps pensé que la reconnaissance du vote blanc serait un progrès. Je n’en suis plus sûr aujourd’hui !

Deux raisons expliquent ce scepticisme : 

- la reconnaissance du vote blanc ne changera fondamentalement rien, ni aux pratiques politiques, ni aux résultats des élections… S’il est une reconnaissance tout à fait symbolique de la défiance par rapport aux politiciens, il n’en sera aucunement une quelconque sanction ;

- la reconnaissance officielle du vote blanc coïncide étrangement avec une montée régulière de l’abstention

C’est cette seconde raison qui est troublante. Y a-t-il un lien entre les niveaux considérables atteints par l’abstention et la reconnaissance du vote blanc. Au premier abord on pourrait croire qu’il s’agit d’institutionnaliser, dans le cadre du processus électoral, le mécontentement. Soit ! Mais alors quelle signification a une telle reconnaissance ? Fondamentalement aucune. Alors pourquoi ?

Le niveau d’abstention aux élections n’est peut-être pas étranger à cette reconnaissance. Tant que l’abstention était considérée comme une pratique de « citoyens irresponsables » et de « pêcheurs à la ligne », elle ne faisait pas peur aux politiciens,… ils s’en accommodaient. Or, depuis quelques années l’abstention change de nature. Il est clair aux yeux de tous qu’elle est une attitude politique, celle du refus des promesses et pratiques de la classe politique. L’abstention n’est plus un phénomène marginal, mais une composante de la vie politique. L’abstention apparaît aujourd’hui au système électoral dit démocratique, ce qu’est l’exil pour les systèmes totalitaires.

Il est évident qu’une telle situation est inacceptable pour les politiciens qui ont besoin d’une légitimité pour exister. Le calcul des pourcentages qui ne se fait que sur les bulletins effectivement déposés dans les urnes est en passe de devenir obsolète. L’abstention est leur négation. Il leur faut donc enrayer cette logique mortifère pour eux. 

Autrement dit, soyons clair : la reconnaissance du vote blanc est une manière de piéger les abstentionnistes pour leur faire retrouver, de manière détournée, le chemin des urnes. Tomberons-nous dans ce nouveau piège ?

 

Ecrit par , à 14:28 dans la rubrique "Pour comprendre".

Commentaires :

  revolte
28-04-14
à 08:02





           L'urne cercueil de vos illusions !

               Agire au lieu d'elire

                   Abstention encore et toujour !
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