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Non seulement un autre monde est possible, il est aussi à notre portée. Il faut sortir du capitalisme, en reconstruisant une société où l’économie n’est pas reine mais outil, où la coopération l’emporte sur la compétition, où le bien commun est plus important que le profit. Hervé Kempf explique comment le capitalisme a changé de régime depuis les années 1980 et a réussi à imposer son modèle individualiste de comportement, marginalisant les logiques collectives. Pour sortir du capitalisme, il faut prioritairement se défaire de ce conditionnement psychique. L’oligarchie cherche à détourner l’attention d’un public de plus en plus conscient du désastre imminent en lui faisant croire que la technologie pourrait surmonter l’obstacle. Cette illusion ne vise qu’à perpétuer le système de domination en vigueur. L’avenir n’est pas dans la technologie, mais dans un nouvel agencement des relations sociales. Ce qui fera pencher la balance, c’est la force et la vitesse avec lesquelles nous saurons retrouver l’exigence de la solidarité.
Pour sauver la planète, sortez du capitalisme est paru en France en janvier 2009. Au Québec, il paraîtra au cours de la semaine du 9 février. En voici un extrait intitulé La coopération ou le despotisme. Comment les riches détruisent la planète, l’ouvrage précédent de Hervé Kempf, a rencontré un grand succès dans le monde entier, avec des traductions en anglais, espagnol, italien et grec. Il est maintenant publié en poche (collection Points).
Écoutez ces entretiens de Daniel Mermet et de Ruth Stegassy avec Hervé Kempf.
Pages reliées :
Hervé Kempf : «Ce que nous vivons n'est pas la crise, mais la mutation de sortie du capitalisme», Article 11, 13.01.2009
Écologie : pour sauver la planète, les petits gestes ne suffisent pas, Hélène Crié-Wiesner, 08.01.2009