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Alors que l’Interruption Volontaire de Grossesse est légale en France depuis 1975, le lobby « pro-vie » soutenu par les extrêmes droites et le Vatican est présent dans de nombreux pays. En France, des nombreuses associations formant la nébuleuse anti-IVG, SOS tout petit est la plus active. Depuis plusieurs années déjà, cette association organise des réunions de prière partout en France, devant les hôpitaux pratiquant l’ivg pour protester contre le droit a l’avortement.
Face à ces intégristes, nous devons réaffirmer que l’IVG est un droit fondamental. Le corps d’une femme n’appartient qu’à elle-même. C’est donc à elle seule que doit revenir la décision de poursuivre ou d’interrompre sa grossesse.
Actuellement dans le monde une femme meurt toutes les 6 minutes suite à un avortement clandestin alors que l’IVG est une intervention bénigne.
En France, la lutte n’est pas achevée même si l’avortement est légalisé. En effet, des attaques visent encore et toujours à le remettre en cause (tentative d’amendement Garreau). De plus les limites matérielles actuelles (principalement en termes de place dans les hôpitaux et du manque de formation des médecins) freinent l’application effective de ce droit.
En ce qui concerne la contraception, bien qu’il existe beaucoup de moyens contraceptifs différents, très peu sont remboursés ; il n’y a donc pas de réel choix et de réelle gratuité.
Organisations signataires : CGA 69, CNT 69, Femmes en Actes, LCR, LDH, Radio Canut, Ras l’front 69, SCALP 69, SOS Racisme...
Tract qui sera distribué sur place :
Alors que l’Interruption Volontaire de Grossesse est légale en France depuis 1975, le lobby « pro-vie » soutenu par les extrêmes droites et le Vatican est présent dans de nombreux pays. En France, SOS Tout- Petits fait partie de cette nébuleuse. Cette association, présidée par Xavier Dor, créateur des commandos anti-IVG dans les années 1980, organise depuis plusieurs années des réunions de prières, notamment à Lyon, devant l’Hôtel Dieu où sont pratiquées des IVG. Brandissant des photos de fœtus avortés, arrosant le trottoir d’eau bénite, pour tenter de « rechristianiser une société en pleine désintégration morale. Le 18 novembre pour ses 20 ans, SOS Tout Petits compte se réunir à nouveau devant l’Hôtel Dieu.
Face à ces intégristes, nous devons réaffirmer que l’IVG est un droit fondamental. Le corps d’une femme n’appartient qu’à elle-même. C’est donc à elle seule que doit revenir la décision de poursuivre ou d’interrompre sa grossesse. L’avortement est pratiqué depuis toujours et sur toute la planète, le plus souvent clandestinement et dans des conditions sanitaires exécrables. Actuellement, dans le monde une femme meurt toutes les 6 minutes suite à un avortement clandestin alors que l’IVG est une intervention médicale bénigne. Et les anti-IVG crient au « génocide » d’embryons. Par contre, qui se soucient des 80 000 femmes qui meurent chaque année à cause de l’interdiction d’avorter ? N’oublions pas que même au sein de l’Union Européenne, des femmes n’ont toujours pas accès au droit à l’IVG et continuent à se battre pour l’obtenir.
En France, la lutte n’est pas achevée même si l’avortement est légalisé. En effet, ce droit est toujours menacé par des attaques visant à le remettre en cause (amendement Garraud). De plus, les limites matérielles actuelles freinent l’application réelle et effective de ce droit :
Près de la moitié des hôpitaux publics ne le pratiquent pas. De plus, au vu du manque de disponibilité des hôpitaux publics, 36% des avortements ont lieu dans des cliniques privées, qui pratiquent très couramment des dépassements d’honoraires.
En ce qui concerne la formation des médecins : peu de formation des médecins généralistes sur la contraception et l’IVG alors qu’ils sont nombreux à suivre leurs patientes sur cette question.
Problème du renouvellement des médecins pratiquant les IVG. D’après une projection, en 2010 certains centres de planification seront amenés à disparaître du fait du départ à la retraite des médecins pratiquant les IVG avant et après la loi de 1982.
Peu des futurs médecins s’orientent vers la gynécologie/obstétrique qui reste une spécialité dévalorisée.
L’IVG médicamenteuse en ville est une autre possibilité de choix offerte aux femmes. Cependant, il nous faut rester vigilant-e-s quant à la non-obligation d’accompagnement des médecins libéraux. Dans tous les types d’IVG, l’accompagnement des femmes devrait être amélioré afin de dédramatiser cet acte.
L’IVG n’est qu’un dernier recours et il faut développer le plus possible la contraception. Pour l’instant, elle est ni libre ni remboursée. Il existe de nombreux contraceptifs différents (préservatifs masculin et féminin, diaphragme, capes cervicales, stérilet, implant, les éponges spermicides, pilule et beaucoup d’autres à inventer). De quoi trouver des solutions pour chacun-e, or seulement deux d’entre eux sont présentés au grand public (pilule et préservatif masculin).Tous les contraceptifs ne sont pas remboursés ne permettant pas un réel choix et un égal accès de tout-te-s.
Enfin, même si la contraception était développée à son maximum l’accès à l’IVG sera toujours nécessaire : les différents contraceptifs ne sont pas fiables à 100%. La sexualité ne doit pas être qu’une affaire de reproduction ni une soumission ou une souffrance, elle doit être le domaine du plaisir.
Organisations signataires : CGA 69, CNT 69, Femmes en Actes, MFPF, LCR, LDH, Radio Canut, Ras l’front 69, Regards de Femmes, SCALP 69, SOS Racisme...