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Le nucléaire c’est Capital
Les « incidents » nucléaires à répétition, notamment au Tricastin, font la une des médias depuis cet été. Il y a peu, cela occupait tout au plus quatre lignes au fond d’un quotidien local. Ce type d’« incidents » (niveau 0 ou 1) ne s’est pourtant pas multiplié, puisqu’on en relève plusieurs centaines chaque année. On peut donc s’interroger sur cette nouvelle stratégie médiatique de l’industrie nucléaire qu’on nous présente comme celle de la « transparence », et qui suscite des réactions dont les autorités s’étonnent :
« Si à chaque fois que nous sommes transparents, nous provoquons des craintes, il y a un problème. »
Anne Lauvergeon, Libération, 19/07/08
« Le revers de la transparence, c’est le risque de psychose ».
Jean-Pierre Lambertin, maire de Lapalud, vice président du conseil de région, Le Dauphiné Libéré, 18/07/08.
Dans la perspective des nucléocrates, il est logique que les craintes et inquiétudes des populations soient qualifiées de psychose et qu’elles deviennent le centre du problème (et non pas les Kg d’uranium perdus dans la nature). Ils montrent comment ils gèrent la situation : en colmatant les brèches, en mettant les fautifs à l’amende, en indemnisant les riverains, et en exprimant leurs « regrets pour toutes les inquiétudes posées » [1].
Cette « transparence » a pour effet de banaliser les accidents nucléaires par un flot d’informations. Ainsi, le tumulus ayant perdu 900 kg de déchets, annoncé le 4 juillet a été complètement recouvert par l’annonce de la première fuite à la Socatri le 7 juillet (74 kg). On peut même supposer que cela est un des l’objectifs, qu’il s’agit de connaître les limites, de savoir jusqu’où peut aller le mécontentement. Et sur ce sujet, les autorités peuvent être rassurées : les populations locales (les cobayes ?) se sont contentées, jusqu’à présent, de demander des indemnisations.
Cela permet aussi de préparer les esprits au renouvellement du parc nucléaire vieillissant et de vendre le nouveau type de centrales EPR censées être plus sûres, bien qu’expérimentales (Tricastin est candidat pour l’accueillir).
Pas d’inquiétude, c’est démocratique ! En brandissant l’argument de la « Démocratie », l’Etat est là pour rassurer, détourner l’attention, et veut nous faire participer à ce jeu dont il fixe les règles. Et qu’importe si avant, tout était plus opaque que transparent. L’Etat (gouvernements de droite et de gauche) a certes imposé le choix et la poursuite du programme nucléaire, mais en ce qui concerne les accidents, il se targue pour l’instant d’être « transparent et démocratique » [2].
lire la suite iciCommentaires :
OgRuR |
Je relaye le message que me fait passer mon camarade Patrick Quillateau. Vous y verrez, ce qui est toujours à l'oeuvre, les représentants de la puissance de l'argent compromis avec la théorie du risque, qui n'est plus à ce jour une "théorie", mais bel et bien un holocauste. La théorie du risque a été élaborée, en France, par François Ewald, pour le compte du MEDEF, et sur ces bases Chirac puis Sarkozy ont fait campagne et remporté l'élection, entraînant, dans le sillage du G20, la totalité de la société française dans cette nouvelle idéologie. La théorie du risque dans sa pratique, se distingue du nazisme, parce qu'elle ne distingue pas les juifs des Gentils, mais elle est pratiquement d'une nuisance criminelle qui dépasse l'efficacité nazie. Le wahfen SS est avantageusement remplacé par la très rassurante bourgeoisie conventionnelle du CEA et de la Société Française d'Energie nucléaire. Pour en arriver à telles extrêmités, c'est à dire au triomphe de la suffisance technique et scientifique au seul profit de la société marchande, sa bienséance, son arrogance, son assurance, n'ont pu avoir pour sous bassements psychologiques qu'un profond mépris du vivant, qui dans les temps de crise, en persistant, sans jamais se dénier, avère sur des cadavres, sa haine profonde du vivant. Tout devient à présent plus clair. L'un des fleurons de l'expression nazie était niemand gleich (plus personne). Plus personne, c'est pratiquement ce qu'est en train de réussir le monde du G20. Selon certains historiens, « Nacht und Nebel » serait une interprétation surajoutée (éventuellement par les nazis eux-mêmes) à l'abréviation NN de Nomen Nescio (latin signifiant « je ne connais pas le nom »), utilisée en allemand (et en néerlandais) pour désigner une personne qu'on ne veut pas ou ne peut pas nommer. Le message de Patrick: Voici la vidéo de l'émission "C dans l'Air" (France 5) du 20 juillet 2007 Une vidéo édifiante : la catastrophe nucléaire japonaise annoncée à l'avance. Nos experts pro - nucléaires étaient pourtant très rassurants, formidables … mais quand on voit ce qui se passe actuellement et ce qu’on nous dévoilera dans quelques temps… on en rigolerait si ce n’était pas si triste. http://www.lepost.fr/article/2011/03/17/2437145_une-video-edifiante-la-catastrophe-nucleaire-au-japon-annoncee-a-l-avance.html Pas la peine de tout regarder, quelques minutes donnent le ton ! , juste après le séisme du 16 juillet 2007 qui avait frappé le Japon et endommagé la centrale nucléaire de Kashiwasaki.Répondre à ce commentaire
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à 13:52