Les « partenaires » ont dérapé dans la collaboration pure et simple et sont tombés bien bas en voulant contre vents et marées continuer à considérer le Guide suprême de la république et sa junte patronale comme des interlocuteurs privilégiés, sans même l’esquisse d’un rapport de force. Ils donnent l’air de partir négocier comme le vaincu ayant signé une capitulation sans conditions le fait avec le vainqueur, l’organisation technique de l’administration au son de la musique de l’ennemi !
Le scénario est bien huilé : une journée d’action, on attend quelques semaines que le Guide s’exprime, euh, on attend encore quelques semaines que le calendrier du Conducator trouve une case de libre (perdre du temps...), on décale en fonction des vacances...
Sarkozy devrait offrir la légion d’honneur à ces chefs syndicaux qui aident tant au maintien de l’ordre (et donc des injustices) ! Heureusement bien souvent, les syndiqués de base sont bien plus vindicatifs que la chefferie dont elle ne peut que gagner (et nous avec) à se dissocier pour organiser les luttes depuis la base. Là nous pourrons commencer à avancer, et les exploiteurs à s’inquiéter.
C’est certain que c’est plus facile à dire qu’à faire, qu’il ne suffit pas de clamer la radicalisation des luttes, qu’il y a des risques dans une grève générale d’ampleur, mais, ce qui est certain, c’est que le désastre est assuré si nous ne faisons rien. Nous avons affaire à de véritables tueurs sociaux devant nous qui n’hésitent pas une seconde à démanteler l’ensemble du tissus social santé publique incluse ! Nos vies mêmes ne comptent guère face à la montruosité capitaliste.
Rdv tardif est donc pris le 19 mars, en attendant la manif du 1er mai, la pause estivale, la journée d’action d’octobre et peut-être une début décembre ? Après c’est Noël etc.
Soyons tous guadeloupéens !