Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

Pour nous contacter : endehors(a)no-log.org



D'où venons-nous ?


Nos références
( archives par thèmes )


Vous pouvez nous soutenir en commandant nos brochures :

Les éditions de L'En Dehors



Index des rubriques

Les collaborateurs et collaboratrices de l'En Dehors

Liens

A noter

Recherche

Archive : tous les articles

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

" Plutôt que de passer son temps à s’indigner et à se faire peur, il faut analyser ce qui se passe dans la société "

Lu sur l'Humanité : "Entretien avec le sociologue Laurent Mucchielli, chercheur au CNRS, directeur du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales.

L’incendie du centre social juif, un acte présenté comme antisémite, s’est révélé, en fait, ne pas l’être. Que pensez-vous de l’emballement qui a suivi cette affaire, comme de celui qui avait suivi l’affaire du RER D ?

Laurent Mucchielli. Je constate qu’hélas, une fois de plus, les erreurs ne servent pas de leçon. Je cherche à comprendre pourquoi. D’aucuns voudraient que l’explication soit toute simple : ce type d’acte antisémite serait, de toute façon, monnaie courante, on en verrait " tous les jours ". Dès lors, que les informations en question soient vraies ou fausses deviendrait secondaire. Or, j’attire l’attention sur le simplisme affligeant et sur le très grand danger de ce type de raisonnement au terme duquel la vérité des faits finit par disparaître totalement au profit d’une pure et simple moralisation. En réalité, la dénonciation de l’antisémitisme fait aujourd’hui l’objet d’un consensus moral unanime qui produit un effet rassurant sur ceux qui ont peur (ou qui veulent faire peur aux autres) et qui arrange aussi bien les politiques (qui peuvent faire assaut d’indignation, ce qui ne coûte rien et n’engage à rien) que les journalistes (qui peuvent aussi se contenter d’une indignation et ne pas faire d’enquête). Mais ce consensus moral nous empêche, en réalité, de faire fonctionner notre raison. Il est, en effet, frappant de constater que personne, dans le débat public, ne propose le moindre début d’analyse de ce que sont réellement les actes antisémites. Nous sommes dans l’émotion à 100 % et on mélange tout. De la moindre insulte échangée par des pré-adolescents dans une cour d’école jusqu’à la profanation d’un cimetière entier, tout soulève automatiquement le fantôme du nazisme et, du coup, tout devient irrationnel.

Lire la suite ici

Ecrit par libertad, à 13:37 dans la rubrique "Pour comprendre".



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom