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Autour de 5 mille membre des ethnies Shawi, Cocama, Cocamilla et Awajun se sont rassemblés jeudi à Yurimaguas, capitale de la province de Altos Amazonas, dans le cadre de la grève que les communautés indigènes péruviennes soutiennent.
Plus de 1300 communautés de la forêt amazonienne mènent en avant une grève pour durée illimitée depuis le 9 avril. Ils exigent la dérogation des décrets législatifs qui mettent en danger l'intégrité de l'Amazonie puisqu'ils facilitent les concessions de terres de la forêt à des entreprises transnationales.
La Coordination Régionale des Peuples Indigènes (CORPI) et le Front de Défense du Datem del Marañon (FREDEDAM) ont exprimé qu'ils se mobiliseront de manière soutenue dans la ville de San Lorenzo, capitale de la Province de Datem du Spondias, en soutien à la grève indigène.
Le président du Comité de Lutte Awajún, Wagner Mussoline, a dénoncé que le gouvernement national et l'entreprise pétrolière Pluspetrol fustigent les communautés indigènes.
Dans des déclarations, le dirigeant amazonien a indiqué qu'environ 200 effectifs de la Direction des Opérations Spéciales (DIROES) de la Police Nationale ont fai pression sur les Ashuar du Rio Corrientes tandis qu'ils se rassemblaient pacifiquement.
De son côté, vendredi, le parlementaire et président de la commission Peuples Andins et Amazoniens, Roger Najar, a dit que le manque d'intérêt du régime apriste de Alan Garcia pour s'occuper des demandes des communautés indigènes montre qu'il y a une intention d'adjuger des milliers d'hectares de terrain de l'Amazonie en faveur des entreprises transnationales.
Agence pulsar/CNR, 17 avril 2009.
http://agenciapulsar.org/nota.php?id=14841
Traduit par http://amerikenlutte.free.fr