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PENSEE POLITIQUE, LE NAUFRAGE
On n’a pas à exiger des acteurs politiques une production théorique considérable à l’égal des grands penseurs et philosophes du passé,… mais entre ça et le néant actuel on est en droit de se demander qui sont ces acteurs politiques et sur quelle conception du monde se fondent-ils quand ils agissent en notre nom.

 

La nullité crasse des acteurs politiques, en matière d’originalité, de pertinence, de rigueur est matérialisée par le vide sidéral de leurs contributions à la pensée politique. Essayez de trouver, concernant les politiciens les plus en vue aujourd’hui, des exemples de contributions, de textes, de manifestes, d’analyses, de prospectives originales,… ! Rien, il n’y a strictement rien ! Même les discours prononcés, disons ânonnés, en public ou au sein de leurs différentes chapelles politiques, sont une production de gratte-papiers grassement payés pour donner l’impression que le politicien a quelque chose à dire et peut-être à pense. (Des noms ?). 

Nous avons à faire à des empiristes, des opportunistes qui gèrent un système dont les lois leur échappent, soit qu’ils les ont faites leurs, soit qu’ils s’en foutent… Soumis aux lobbys, ils pensent que les satisfaire va dans le sens de « ce qu’il faut faire »… Le discours politique, le vrai discours, qui se fonde sur un exposé des vraies questions, qui tient compte des réalités objectives, impératives, vitales,… n’existe pas. On nous sert un ersatz, un brouet insipide qui mélange couleurs chatoyantes et goûts de fosse sceptique. Tout thème abordé l’est, en prenant comme postulat de base, l’impossibilité de changer les fondements de l’organisation sociale et la nécessaire reproduction de ce qui existe déjà,… ce qui nous conduit à la catastrophe. L’accent n’est mis que sur l’ « emballage » qui, une fois sorti, dévoile la misère du contenu.  

 L’homme ou la femme d’appareil n’a pas à faire la preuve de la profondeur de sa pensée, pas même de ses convictions, l’illusion qu’il ou elle donne suffit. Il ou elle doit seulement adhérer à la finalité du fonctionnement de son parti : se reproduire à l’identique pour pérenniser les situations et s’engager à prendre des mesures parfaitement compatibles et conformes avec les intérêts du système dominant. 

On n’a que l’embarras du choix pour citer des exemples d’individus dépourvus de pensées, voire de convictions, au passé, et même au présent, plus que louches et qui ne savent que faire allégeance au chef ou au parti qui leur procure la pitance. Il est vrai que le système médiatique permet au médiocre d’avoir une existence relativement autonome par rapport aux appareils… à lui de savoir déployer ses artifices pour donner au citoyen l’illusion de ce qu’il n’est pas, autrement dit, celle à laquelle celui-ci rêve. 

Les rares efforts faits par ces professionnels de la politique, professionnels au mauvais sens du terme, ne sont que les quelques citations d’auteurs célèbres qu’ils font l’effort de retenir. Tout le reste n’est qu’affaire de mise en scène… et il y a des spécialistes pour cela. »

14 juillet 2014                                                                                     Patrick MIGNARD

Ecrit par , à 19:35 dans la rubrique "Pour comprendre".



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