Parution du n°4 de " Sortir de l'économie " : critique de l'économie et du travail
Enfin le voilà, le dernier né de la série des numéros de la revue
« Sortir de l’économie. Bulletin critique de la machine-travail
planétaire » vient de paraître.
Editorial : Critique de l'économie et du travail
La marchandise expliquée à mes enfants
Articles
Partie 1. Au delà de l'économie
. Par où la sortie ?
. L'anticapitalisme des anarchistes et des anarcho-syndicalistes espagnols dans les années trente
. Au delà de la Centrale de François Partant
. Vous avez dit monnaie ?
. Pour un archipel de lieux en propriété d'usage
Partie 2. L'émergence de l'économie : anthropologie des fétiches sociaux
. Critique du substantivisme économique de Karl Polanyi
. Qu'est-ce que la production ?
. Le fétichisme comme inventivité sociale
Notes de lecture :
. Denis Baba, Anarchie économique
. Marcello Tari, Autonomie. Italie, les années 1970
. Kenneth Pomeranz, Force de l'Empire
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Quatrième de couverture :
En deçà du brouhaha des phénomènes secondaires qui s'imposent à notre
perception immédiate, l'économie est une forme de vie sociale, une
façon implicite et généralisée de se lier les uns aux autres. Ses
catégories spécifiques se sont déployées progressivement jusqu'à devenir
un cadre global dans la deuxième moitié du XXe siècle. Le travail est
la forme d'activité particulière qui, tout à la fois, produit ce lien
spécifique et en répartit les fruits de manière automatique. Il désigne
une réalité propre à l'économie où tout est jaugé à l'aune d'une
totalité décisive constituée par la forme marchande. Le travail est la
source de l'attribut universellement attaché aux marchandises – la
valeur – et, simultanément, le moyen incontournable pour les acquérir.
Ainsi chacun contribue, par ses activités apparemment sensées, à
déployer un monde insensé qui le dépasse et l'englobe, sans même (avoir
à) y penser. À partir d'un faisceau d'actes sociaux conscients mais
séparés, émerge une totalité inconsciente qui en retour conditionne
malgré nous le sens à donner à nos actes. Cette dimension, bien
qu'irréelle, a des effets concrets sur le monde. C'est ainsi qu'a été
décrit le fonctionnement prétendument irrationnel des fétiches dans les
sociétés « primitives ».
Le numéro est en téléchargement libre sur :
http://sortirdeleconomie.ouvaton.org/