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Paris : Appel du 6 décembre 2006 au nom de Malik, d’Abdel, de Zyed, de Bouna, et de toutes les autres victimes

lu sur infoblog.samizdat.: " « Tous connus des services de polices » Appel du 6 décembre 2006 Au nom de Malik, d’Abdel, de Zyed, de Bouna, et de toutes les autres victimes .Il y a vingt ans, dans la nuit du 5 au 6 décembre 1986, des fonctionnaires de l’Etat Français tuaient à coups de gourdin le jeune Malik Oussekine. Malik, avait eu pour seul tort de se trouver aux alentours d’une manifestation d’étudiants contre la réforme Devaquet. Le même soir à Aubervilliers, un policier qui n’était pas en service assassine Abdel Benhiayia. Il y a un an à peine, Zyed et Bouna sont morts par électrocution dans l’enceinte d’un poste électrique suite à une poursuite policière.

Chaque année l’actualité nous livre en pâture la mort violente de jeunes gens tués lors de contrôles policiers ou de courses poursuites. A chaque mouvement social, chaque révolte, la réaction du pouvoir est l’écrasement. La mort violente de Malik Oussekine est symbolique d’une chasse aux jeunes qui n’a jamais cessé, causant la mort de plusieurs centaines de personnes. Elle frappe d’abord les plus défavorisés, les plus discriminés, ceux que les hommes politiques n’hésitent même pas à traiter de sauvageons, de racailles : ces personnes qui ont le tort d’habiter les banlieues. Elle frappe ensuite tous les jeunes qui se révoltent et ne veulent pas de la précarisation.

L’insécurité sociale ne cesse de s’aggraver : lois de la sécurité quotidienne et intérieur (LSQ, LSI), loi de prévention de la délinquance, le code sur l’entrée et du séjour des étrangers, et des demandeurs d’asile (CESEDA). Pour une grande partie de la population, la seule promesse est l’aggravation de l’exploitation et de la paupérisation.

Car en dépit du harcèlement des cités, en dépit de l’instauration en 2005 d’un état d’urgence ranimant le souvenir de la guerre d’Algérie ; en dépit de la multiplication des interventions policières jusqu’à l’intérieur des écoles, en dépit de la présence des forces de l’ordre au coeur même des manifestations ; en dépit de la télésurveillance, du fichage génétique et de tant de nouveautés orwelliennes présentes et à venir, les conditions d’une vie tranquille n’existent toujours pas dans les cités, pour la bonne raison que l’insécurité sociale ne cesse de s’aggraver, tandis que les raisons de se rebeller ne cessent de s’accumuler. C’est pourquoi, nous affirmons le caractère profondément politique des mouvements des jeunes qu’il s’agisse des révoltes de novembre 2005, des manifestations des lycéens contre la loi Fillon en 2004 ou du mouvement contre le CPE en 2006.

Les dernières révoltes étaient des affirmations porteuses d’espoir d’une autre politique. Parce qu’une société qui a peur est condamnée aux passions séniles et mortifères du tout-sécuritaire, l’Etat doit amnistier tous ceux qui ont participé à ces dernières révoltes (Novembre 2005 et CPE) et rendre justice à tous ceux qui sont victimes de cette répression. Au nom de Malik, d’Abdel, de Zyed, de Bouna, et de toutes les autres victimes, nous rappelons à tous leurs devoirs de mémoire. Pour nous, il est temps de contraindre l’Etat à mettre fin à l’offensive sans merci qu’il mène contre sa jeunesse, ses précaires, ses immigrés…

Nous vous invitons à participer à la journée du mercredi 6 décembre 2006 :

  • à 16h pour le dépôt d’un bouquet de rose à la mémoire de Malik Oussekine, 20 rue Monsieur-le-Prince 75006 Paris.

  • à 19h30 au CICP au 21 ter rue Voltaire 75011 Paris pour la projection du film documentaire « insécurité », suivit d’un débat et d’une intervention musicale (Akli.D et Rost).

Premiers signataires : Asiad, Cedetim, Fasti, Ipam, Que fait la police, Scalp-Reflex/Réseau No Pasaran… Sarah Oussekine, Fabienne Messica, Maurice Rafjus, Serge Quadruppani…

Ecrit par patrick83, à 14:04 dans la rubrique "Actualité".



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