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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

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Ouverture du Grenier des Insoumis

Lu sur Le Grenier des Insoumis :
Ce site vise à proposer l’accès à des textes qu’orgueilleusement nous présentons comme « oubliés » et dont nous prétendons qu’ils sont des « trésors ». Ces richesses proviennent de vieux périodiques — des publications anarchistes, individualistes, ou qui au moins ont été sensibles à ces idées — couvrant essentiellement la période 1850-1960 (nous autorisant à l'envie d'aventureuses expéditions hors ces frontières temporelles). Vous pourrez trouver également des revues littéraires et artistiques qui ne rechignaient pas à abandonner par pans entiers leurs colonnes à des auteurs de cette sensibilité.

Nous ne proposons pas d'autre introduction à ces idées que ces textes eux-mêmes. D'une-part nous prétendons aussi que ces derniers se suffisent à eux-mêmes (qualité rare, on le reconnaîtra), et d'autre part nous ne voulons pas encager la curiosité de celui ou celle qui nous aurait fait l'honneur d'une visite courtoise. Mais il serait alors pour notre part discourtois de laisser une personne si aimable dans la détresse. Dans ce cas, qu'il ou elle se dirige selon son loisir vers la page des liens.

Le désir de ce site est né d’une double constatation. En 2003, la Bibliothèque Nationale de France recensait 55 302 titres de livres et brochures produits dans l’année. Grosso modo, cela fait un peu plus de 150 titres par jour. Certes, le nombre de « nouveautés et nouvelles éditions » ne constitue que 44 145 de ces ouvrages (1), ce qui permet l’économie de la lecture d’une trentaine des publications quotidiennes, pour peu qu’on les ait lu avant. Or, on peut estimer à 2500 le nombre de livres qu’un être raisonnable pourra lire dans sa vie (si l’on s’accorde en moyenne un peu plus de deux semaine pour lire chaque livre, enchaînant les lectures sans discontinuer, pendant 70 ans). Et il n’est pas certain pourtant que l’opulence précédemment évoquée nous permette le luxe du bon choix.

Ensuite, le destin des écrits paraissant dans des périodiques est bien triste. Sitôt acquis, sitôt lus, sitôt oubliés. Tout au plus certains articles sont-ils compilés lorsqu’un auteur recrute suffisamment d’intérêt pour motiver la publication d’une Anthologie ou d’Œuvres Complètes. Pourtant, il arrive que certains auteurs aient principalement écrit sous cette forme, dont la concision pousse, si l’on a le courage de s’adonner à ce travail d’orfèvre, à ciseler les pépites découvertes dans sa propre expression, à les affiner pour atteindre la précision et l'équilibre qui font le prix et la dignité des « trésors » — alors offerts aux lecteurs. Et c'est l'apothéose. Peut-être que certains n’y sont parvenus qu’une seule fois, et peut-être que cette perle précieuse fut imprimée, qu’une seule fois également, sur du papier qui aujourd’hui se réduit en poussière…

Peut-être, considérant l’état du monde actuel, et peut-être, considérant encore que celui-là fût déterminé par celui qui l’a précédé, sera-t-on tenté de penser que cet héritage est une bien mauvaise preuve de la qualité des enseignements et des réflexions que nous pourrions trouver dans les écrits de nos prédécesseurs. Nous, nous préférons penser que si le monde est ainsi, c’est peut-être parce que l’on n’a pas assez écouté certains d’entre eux.

Dans ces conditions, comment oserait-on écrire encore, ne serait-ce qu’un seul mot ? Certes, les milliards de caractères vendus dont nous parlions sont loin de tous composer des ouvrages anarchistes, et encore moins des ouvrages individualistes. Mais tout de même…

La théorie de l’information a permis de mettre en évidence et de formaliser ce principe simple : que la redondance participe à préserver mieux du bruit le message que l’on désire transmettre. Donc : redondons… — notre époque, comme toute, est si bruyante. Et exhumons les joyaux des derniers siècles !

Permettons l’accès à des textes plus ou moins oubliés, plus ou moins fameux, d’auteurs plus ou moins glorieux. Mais tous sont généreux, fins, et possèdent l’esprit qui fait, selon nous, tant défaut aujourd’hui.

Certains sont de réputation connue dans les milieux de connaisseurs : tels ceux de Zo d’Axa relatant la campagne électorale de l’Âne Nul. D’autres le sont moins, tel celui de Benjamin DeCassere décrivant délicatement la nuit d’une ville ou celui de Juliette Condamin-Lyotard écrivant passionnément son amour des hommes.

Certains seront surpris de trouver des textes seulement choisis parce qu’ils auront paru beaux aux yeux d’un des membre de l’équipe du site, et non une stricte collection de textes théoriques ou historiquement importants. C’est en fait une promesse d’éclectisme. Ici règne aussi le subjectif et la sensibilité. « Aussi », parce que ce que nous avons trouvé qui rendit impérieux le choix de ces textes, c’est ce qui les sous-tend tous : la recherche de l’excellence, de par soi, pour ou contre tous, la largesse et l’abondance, c'est-à-dire la vraie générosité, mais surtout, surtout, le refus de l’affiliation, qu’il s’agisse d’un dogme, d’une figure ou d’une chapelle.

Enfin, n'oubliez pas de jeter un œil au projet de Bibliothèque de Campagne !

Traitez-nous de passéistes, de fétichistes et de timorés contemplatifs : on s’en fout…

(1) Source : Centre National du Livre.
Ecrit par Cercamon, à 22:05 dans la rubrique "Culture".

Commentaires :

  duruti
11-03-05
à 22:25

je n'ais rien capté

J'dois avoir trop fumé l'herbe d'Annie L qui aime les sucettes à l'Annie B
J'en relate une douce fumé allucinatoire me confortant dans le sentiment bien normalisant d'être con et toute la vie encore. Puisque qu'en moyenne je lis un livre tous les deux mois. Pourquoi ?
a/ pour regarder la TV
b/ parce que c'est à consommer avec modération
c/ parce c'que ca prend la tête

Conclusion si ça paye pourquoi pas ?!

Une question les livres de ton exemple sont en quel caractère ? Ils sont constitués de combien de pages.

Deux par moi… tu est sûr !

Je sens une certaine attitude neocatho là dessous.

En faim dit moi si je me trompe
Répondre à ce commentaire

  stephane
11-03-05
à 23:20

Re: je n'ais rien capté

Néocatho ! ?

Je confirme : tu as trop fumé d'herbe :)))

Répondre à ce commentaire



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