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Ou sont les abeilles ?

Lu sur ContreInfo : "Dave Lindoff vit à la campagne, non loin de Philadelphie. Chaque année il se faisait une joie simple de voir ses quelques arpents de terrain couverts de fleurs, bruissants d’insectes. Cette année, rien. Nada. Pas une abeille. Seulement ce sentiment étrange et effrayant que quelque chose de grave est en train de se produire.

Ayant passé son enfance dans le Connecticut il se rappelle combien il était fréquent alors de se faire piquer par les abeilles - au moins une fois par semaine, se souvient-il, en se promenant pieds nus dans la campagne.

Journaliste, Lindoff cultive à ses heures avec fierté le petit bout de terrain qui lui appartient, ou poussent les pissenlits qui font habituellement le régal des butineuses, et le bonheur de leur propriétaire.

Mais aujourd’hui, il peut flaner sur son pré toute la journée nu-pieds sans rien avoir à craindre. Il n’y a plus d’abeilles.

Lindoff raconte comment il a récemment fait une promenade de trois kilomètres dans le voisinage, couvert lui aussi de pissenlits, sans y voir une seule abeille. Pas une seule.

Et c’est particulièrement remarquable, insiste-t-il car à cette période des premiers beaux jours, les abeilles sont normalement en plein travail, reconstituant leurs réserves après l’hiver, juste avant la période de la ponte.

Ce ne sont pas seulement les pissenlits qui sont désertés de leurs vols bourdonnants. Derrière sa maison, sur un cerisier sauvage en fleur qui devrait en cette saison être couvert d’insectes butinants, il n’y a pas non plus un seul insecte.

Et Lindoff s’inquiète, rappelant que la moitié des plantes dépendent de la pollisation des abeilles ou des insectes.

« j’ai un sombre pressentiment », avoue-t-il. « Lorsque quelque chose d’aussi essentiel que les abeilles disparait aussi soudainement, vous savez que vous avez un sérieux problème ».


Contre Info avec The Philadelphia inquirer

Lire aussi ecosystemes : et si les abeilles disparaissaient ?

Ecrit par libertad, à 10:57 dans la rubrique "Ecologie".

Commentaires :

  Takpi
27-04-07
à 14:14

le début de la fin

Après l´info récente sur ce chercheur allemand de Landau, comme quoi les ondes des téléphones portables expliquerait la mystérieuse disparition des abeilles, ce genre d´histoire va se multiplier.
Ce n´est pas la fin au sens des apocalyptico- mystiques. C´est le début d´une période sanglante de guerres, de peuples effrayés qui votent pour des fous assoiffés de pouvoir, même en France. Policiers partout, justice à la botte de l´exécutif, prisons qui débordent, fichage généralisé . Multiplication des attentats : l´arme des pauvres. Succès des prêches des fondamentalistes. Revanche des frustrés du Tiers Monde. Riches qui se barricadent. Vu que les armes de 39-45, c´était des amuse-gueules à côté de ce qu´il y a maintenant, les morts ne se chiffreront plus en dizaines de millions, mais en centaines...
Le Titanic coule ! Sauve qui peut. J´ai fais mon choix : une planque de 2 millions d´hectares, inhabitée, à 300km de la premiére route et de la première agglomération, assez grande, giboyeuse et poissonneuse pour la survie discrête de quelques centaines de rebelles qui veulent se sauver avec leurs enfants, et attendre des jours meilleurs, les armes á la main, au cas où !
Continuer à résister, c´est prendre le maquis ...
Répondre à ce commentaire

  ibubolo
28-04-07
à 12:36

Re: le début de la fin

moi, j'ai rien contre l'amazonie, mais faudrait aussi chercher des maquis ailleurs, un peu partout...

On pourrait faire un plan de toutes les régions susceptibles d'offrir des ressources et de l'espace en suffisance.
Répondre à ce commentaire

  Takpi
30-04-07
à 13:31

Re: le début de la fin

à Barcelone, on trouve le guide des 400 villages abandonnés de Catalogne...

En Bulgarie, montagnes du Rodope, des villages à vendre pour 500 euros....

Répondre à ce commentaire

  Rakshasa
30-04-07
à 14:42

Re: le début de la fin

Takpi, loin de moi l'idée de vouloir pourrir ton projet, mais j'ai parlé avec un pote qui connait très bien pas mal de monde qui est allé en Guyane. Il me disait que c'était loin d'être le paradis et que mis à part une zone autour de Kourou, la vie est plutôt dangereuse. Le banditisme y est monnaie courante et les braquages sur personnes quotidiens.
Outre les orpailleurs, la forêt sert aussi de refuge au criminels qui fuient les autorités du Suriname et qui n'ont rien d'autogestionnaires, ni d'anarchiste. Pour l'anecdote et apparemment ce n'est pas la seule, des personnes dont mon ami me parlait se sont fait braquées en pleine nuit dans leur lit, pour leur bagnole, par des types qui voulaient trouver refuge dans la forêt. Ce n'est qu'une anecdote, mais c'est juste pour illustrer mon doute quant au paradis tranquille que tu nous décris par ton expérience. Visiblement, d'autres personnes n'ont pas eu autant de chance.
Idem, pour la faune, les avis de personnes y ayant vécu plusieurs années aussi ne correspondent pas à tes descriptions d'un milieu naturel innofensif. Mais peut-être pourrais-tu développer un peu plus sur cet aspect des choses ?
Bon, ça c'est pour ce qu'on m'en a dit rapidement, je ne place pas ces témoignages au-dessus du tiens mais je m'intéroge. A la fois, vu qu'il ne m'intéresse pas de réaliser ce projet, je ne te demande pas de répondre à mes doutes, je comprendrais très bien que tu ais d'autres choses à faire.

Néanmoins, j'ai trouvé ça sur Wikipédia:
"La forêt humide de Guyane s'est paradoxalement épanouie sur un des sols les plus pauvres du monde, pauvre en azote, en potassium, en phosphore et en matières organiques. Pour cette raison, et parce que cette zone a toujours conservé des refuges pour toutes ses espèces lors des périodes sèches ou de glaciation terrestre, cette forêt abrite des écosystèmes uniques qui sont parmi les plus riches et les plus fragiles du monde ; forêts tropicales primaires très anciennes, mangroves, savanes, inselbergs et nombreux types de zones humides."

Et la question qui me vient c'est:
Comment coloniser par centaines ou plus un milieu à l'écosystème le plus fragile du monde sans détruire cet écosystème ?
Répondre à ce commentaire

  delphine314
30-04-07
à 19:11

Ben, zut, je pensais que la disparaition des abeilles c'était du aux pesticides???

Mais ça fait longtemps qu'elles ont disparu les abeilles, non? et la majorité des insectes avec? C'est curieux on en trouve plus en campagne, mais je suis étonnée de retrouver des espèces en ville quand le climat est déglingué ( mantes religieuses, criquets colorés, paons du jour, lucanes cerfs-volants...)

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  Takpi
04-05-07
à 12:42

réponse à Rakshassa du 30:

La Guyane, c' est grand comme le Portugal, où l' Autriche, et les dangers dont tu parles ne concernent que la bande littorale où vit 9O% de la population, avec ce banditisme évoqué à juste titre par tes amis. Suffit de ne pas vivre sur la côte, ni le long des fleuves frontières, ni à Saul ou Saint Elie, ni là où il y a de l'or, soit 8900 km2 pour être tranquille dans les 75 000 km2 de forêt = préférer le tiers sud, en amont des rivières, car l' aval est sali par les orpailleurs = boues et mercure en aval des zones avec de l' or, montagnes entre Maripasoula et Camopi par exemple...

Donc il reste des immensités tranquilles pour des dizaines de villages de rebelles...

Pour les sols effectivement pauvres, les Indiens savent faire avec, voir les longues descriptions de leur agriculture nomade sur brulis, par Francoise Grenand, Claudie Haxaire, dans par exemple le JATBA, journal d' agriculture traditionnelle et de botanique appliquée, Muséum NHN, rue Cuvier, ou la description de l' agriculture Yanomami par Jacques Lizot. Il faut vivre en petits groupes dispersés et semi nomades, en déménageant le hameau tous les 10 ans en moyenne. Carrying capacity maximum = 30 000 êtres humains pour 90 000 KM2 de forêt. Il faut le jardinage pour les calories, et la chasse et la pêche pour les protéines...

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