--> Envoyez vos CD à Jacques Chirac, en protestation contre le projet de loi liberticide sur l'économie numérique (LEN)
Lu sur Odebi. Déjà 18626 CD envoyés par 4019 personnes au 16 mai 2004 ce qui représenterait plus de 22 mètres de haut et 279 kgs si les CD avaient été reçus intacts et empilés sans leurs enveloppes.
16/04/2004 : Victoire ! Ce site est premier pour "Jacques Chirac" sur Google ! (vérifier)
Internautes, webmasters, participez au Google Bombing de "Jacques Chirac" !
Discutez de cette action sur notre forum "un CD à Jacques Chirac" !
Participez au boycott de l'industrie du disque !
Pour vous informer ou protester : www.odebi.org
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Pour participer à l'opération d'envoi de CD à Jacques Chirac, prenez un
CD, mettez-le dans une enveloppe, avec un petit mot de protestation
contre le projet de loi sur l'économie numérique (LEN). Cassez le CD en
deux en le pliant plusieurs fois dans un sens puis dans l'autre.
Envoyez cette lettre à :
Monsieur le Président de la République
Palais de l'Elysée
55, rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
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L'envoi de lettres au président de la république est gratuit, vous n'avez donc pas besoin de mettre de timbre sur l'enveloppe !
Répétez l'opération "un CD à Jacques Chirac" pour chacun de vos CD sans
valeur (drivers, CD de revues, CD publicitaires, vieux logiciels...).
Une fois l'internet transformé en minitel amélioré par la LEN, vos CD
ne serviront de toute façon plus à rien, puisque votre ordinateur sera
lui même devenu inutile !
Exemple de message à envoyer à Jacques Chirac, en complément du CD, pour chacun de vos envois :
Monsieur le Président de la République,
Je refuse le projet de loi liberticide sur l'économie numérique
(LEN). Ce projet de loi est contraire à l'article 6 de la Convention
Européenne des Droits de l'Homme, selon lequel tout homme a droit à un
tribunal indépendant et impartial, ainsi qu'à la présomption
d'innocence.
Le texte voté par le Sénat a certes été amendé dans un sens
plus favorable aux libertés individuelles. Ainsi, le principe d'une
surveillance généralisée du Réseau par les fournisseurs d'accès à
Internet - contraire à la directive européenne 2000/31 - a été
abandonné.
Cependant,
le principal problème posé par ce projet de loi demeure. Ce dernier
fait peser la responsabilité de la censure du Net sur les hébergeurs,
en l'absence de toute intervention judiciaire.
Le principal argument apporté par les législateurs pour défendre cette
mesure est d'indiquer que la France n'a d'autre choix que de se plier à
la directive européenne de juin 2000 sur le commerce électronique, qui
prévoit une régulation des contenus en lignes par les prestataires
techniques du Réseau. J'attire toutefois votre attention sur le fait
que d'autres pays européens ont refusé de faire des hébergeurs des
juges du Réseau, alors qu'ils étaient tenus de transposer la même
directive européenne. L'Italie et l'Espagne ont ainsi opté pour des
dispositions donnant à un "organe compétent" le pouvoir de juger de la
légalité des contenus. En Belgique, cette responsabilité revient au
procureur du roi. Ces trois pays ont en effet pris la mesure du danger
représenté par la création d'une auto-censure de l'Internet.
Entériner ce principe n'est donc pas une fatalité.
Il faut refuser cette mesure dangereuse pour l'avenir du Net français.
La loi sur l'économie numérique (LEN) suscite un rejet massif
de la part des internautes et des défenseurs des libertés
individuelles. Jusqu'alors, je constate malheureusement que si les
doléances du secteur privé et commercial ont été souvent entendues, la
société civile a été trop peu impliquée, et surtout trop peu écoutée,
lors des débats sur ce projet de loi.
Veuillez recevoir, Monsieur le Président, mes salutations républicaines
Pour vous informer ou protester : www.odebi.org