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Lu sur Construisons un monde solidaire : "Cet été, la mobilisation des anti-ogm ne faiblit pas... Tout d’abord, un texte d’invitation du collectif des faucheurs volontaires, pour un week end de rassemblement à Verdun/Garonne (82), les 24 et 25 Juillet 2004 et un point sur la mobilisation des amis de Monsanto et Aventis. Notre commentaire : comme l’an dernier, il va falloir couper court... au débat !
La Confédération paysanne pour donner un coup de main, pour informer et faire signer l’engagement à faucher ! Si vous êtes intéressés, signalez-vous par téléphone auprès de la Conf’ au 01.43.62.04.04 -Christiane ou Benoit-
ou encore au collectif des faucheurs volontaires
voir le bilan de la campagne 2003
Les 24 et 25 JUILLET 2004 à VERDUN S/Garonne
Tarn et Garonne - N 20 à l’entrée du village
Le 8 août 2003 sur le Larzac, la campagne "des faucheurs volontaires" était lancée pour s’opposer aux O.G.M. en plein champs (culture et essais). Plus de 2 700 femmes et hommes se sont engagés dans cette action de désobéissance civile.
Malgré le rejet des O.G.M. d’une majorité des européens (80%), l’union européenne a autorisé l’importation d’un maïs O.G.M. (BT11)alimentaire !
Malgré le rejet des O.G.M. en plein champs par 75% de français, et la prise de délibération de plus de 2 000 maires contre les O.G.M. dans leur commune, le gouvernement Raffarin vient d’autoriser une nouvelle série d’essais à l’air libre, au bénéfice des multinationales !
Au moment où une majorité de Régions s’est déclarée zone hors O.G.M., le ministre de la justice, M. Perben, envoie une circulaire aux Procureurs de la république pour exiger la plus grande sévérité contre les opposants aux O.G.M. !
Le temps est venu de réagir, de montrer notre détermination dans l’action collective, à visage découvert et sans violence. Quand tous les moyens légaux ont été épuisés, il ne reste que la désobéissance civile pour faire valoir le respect de la biodiversité, le droit des paysans à utiliser leurs semences et la volonté des citoyens.
PROGRAMME :
SAMEDI 24 JUILLET
14 heures - Accueil
15 heures - 17 heures - Débat : trois thèmes - intervenants non communiqués à ce jour - O.G.M. ET Agriculture - O.G.M. ET Thérapeutique - O.G.M. ET Politique
18 heures - 20 heures - Assemblée des faucheurs volontaires - Le Choix de la désobéissance civile face aux O.G.M. animée par J. Baptiste Libouban (communauté de l’Arche)
A partir de 21 heures - Soirée festive.
DIMANCHE 25 JUILLET
10 heures - Départ pour le fauchage des parcelles d’essai O.G.M.
Les consignes à respecter seront annoncées pour assurer le bon déroulement de la mobilisation. Nous sommes tous individuellement et collectivement responsables !
ASPECTS PRATIQUES :
Le rassemblement se tient sur un terrain ombragé au bord de la Garonne. Amener votre tente et couchage. Buvette. Restauration sur place le samedi soir.
Tout savoir sur la désobéissance civile, sur le site ami monde solidaire.org
l’article OGM Couic, qui nous valu une enquête pour apologie de destruction de bien privé, à cause de la mise en ligne du précis du petit décontaminateur, à vous de juger...
Outrepassant son devoir de réserve, au mépris des traditions républicaines, la chancellerie, dirigée par le garde des sceaux Dominique Perben donne des ordres à la justice :
La Chancellerie demande des réponses "exemplaires" aux arrachages d’OGM
La Chancellerie demande dans une circulaire aux parquets que les procureurs fassent preuve d’une "réponse judiciaire exemplaire" dans leurs poursuites contre les arracheurs d’organismes génétiquements modifiés (OGM), a-t-on appris jeudi de source syndicale.
Dans ce document daté du 4 juin et signé du directeur des Affaires criminelles et des grâces Jean-Claude Marin, la Chancellerie écrit que "l’exposition médiatique de ces opérations impose que la réponse judiciaire soit exemplaire afin de ne pas provoquer l’incompréhension de la population".
Comme l’écrit Le Monde, qui révèle l’information, la Chancellerie demande par conséquent que les auteurs "soient poursuivis et punis avec fermeté, en tenant compte de leur personnalité, suivant les voies du traitement en temps réel, sous les qualifications pénales les plus adaptées".
Suit un "tableau des infractions pénales" rappelant le type de poursuites pouvant être engagées : "destruction grave de bien privé", punissable de 2 ans de prison et 30.000 euros d’amende, "destruction dangereuse pour les personnes", punissable de 10 ans de prison et 150.000 euros d’amende, etc.
La Chancellerie attire en outre l’attention des procureurs sur le fait que
Dans un communiqué commun, le Syndicat de la magistrature (SM, gauche) et la Confédération paysanne "condamnent cette instrumentalisation de la justice pénale par le garde des Sceaux qui tente ainsi de
Nous, vous, voilà prévenus, vous avez tous les éléments en main pour faire un choix... N’est-ce pas cela, justement, le rôle d’un média ? -)