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Occupy Wall Street
--> OWS vu par quelques "vétérans"
Le mouvement connu sous le nom de Occupy Wall Street et son essaimage dans toutes les grandes villes américaines suscite l’intérêt, et souvent la participation, des vétérans radicaux US des années 60.

"Je craignais que ces jours ne reviennent jamais" écrit Mark Naison "effacés par des décennies de consumérisme, de matérialisme et de gadgets électroniques bon marché, et puis, après une visite à Liberty Plaza, j’ai réalisé que la crise économique mondiale avait recréée quelque chose que j’avais souvent imaginé comme objet de ma propre nostalgie. Parce que, ici même à New York, étaient rassemblés des centaines de représentants d’une génération de jeunes gens instruits, venant du monde entier, comptant des dizaines sinon des centaines de millions de jeunes qui pourraient ne jamais connaître les emplois stables qu’on leur a promis et la corne d’abondance des biens matériels qui vont avec."

OWS est salué comme une renaissance aux États-Unis. "L’émergence d’un nouveau front populaire" selon Carl Davidson.

"Les implication de tout cela sont profondes, complexes et stratégiques.  Un nouveau front populaire contre le capital et la finance, englobant une majorité progressiste dans le pays, commence à prendre forme. Il émerge face à l’intransigeance néolibérale de Wall Street, au Congrès dominé par les conservateurs et à la Maison Blanche qui est trop fréquemment conciliante avec l’aile droite de ces deux structures. Il rassemble de nombreuses revendications, de voix et de programmes ; mais tous sont dirigés vers un même adversaire – "les 99% contre le 1% " - le thème le plus populaire dans les manifestations et qui les résument. "

Mais Davidson n’y voit pas un remake des années 60.

"Les jeunes des années 60 ont agi comme une force critique, présentant un miroir au reste de la société, l’obligeant à y répondre. Les sit-in des étudiants afro-américains dans le Sud Profond en furent le premier exemple, tout comme le mouvement des étudiants contre la guerre et les jeunes GIS aliénés de retour du Vietnam.

Mais cette nouvelle insurrection est différente sous de nombreux aspects. D’abord, les ‘longues guerres’ ont nourri une profonde crise à l’étranger, à la fois le Printemps Arabe sous la forme des occupations de ‘places’ et une majorité, longtemps frustrée, contre la guerre aux États-Unis. Ensuite, la crise financière a aliéné des millions de personnes de la classe ouvrière et d’autres couches sociales. Les soulèvements syndicaux dans le Wisconsin, l’Indiana et l’Ohio révèlent un profond mécontentement dans le cœur du pays. Et donc, au lieu de dépenser des années en manifestations comme ‘force critique’ pour créer et éveiller une majorité progressiste, les jeunes occupants se sont rendus compte rapidement qu’ils avaient de nombreux et importants alliés.

Cela fut évident avec le soutien rapide reçu de Leo Gerard des sidérurgistes, de Richard Trumka parlant au nom de la AFL-CIO, des 20 000 ouvriers mobilisés par les syndicats de New York, en solidarité avec la manifestation il y a une semaine, et enfin avec l’intervention spectaculaire empêchant l’expulsion de ce matin. Une nouvelle et importante alliance entre un mouvement de la jeunesse qui se radicalise et l’aile la plus progressiste des syndicats a été forgée"

D’ores et déjà, le mouvement est un succès, selon David P. Hamilton, et a permis à ce jour, entre autres

"Limplantation de l’innovation tactique du modèle d’occupation aux USA....Le mouvement d’Occupation a déjà changé les termes du débat politique. Des démocrates libéraux (Feingold, Rangel, Lewis, etc) essaient de s’associer avec les occupations et ils en seront renforcés...

L’alliance des syndicats et du mouvement d’Occupation est historique et dynamisera les deux... "

La majorité des occupants semble blanche, néanmoins toutes les origines et classes sociales semblent représentées dans de nombreuses villes et selon les contextes locaux

Hamilton

"J’ai été surpris à Oakland de voir que des sans-abris avaient rejoint le campement de l’occupation et puis il m’est apparu qu’ils avaient plus de raisons que les autres d’être ici. En nous baladant et en discutant, nous avons rencontré une infirmière blanche de San Rafael dans la soixantaine, un jeune anarchiste arborant un t-shirt avec Chomsky et une Chicana jouait de la guitare et chantait en espagnol pour l’assemblée."

Quant à l’avenir du mouvement,

"Ce qui arrivera ensuite dépendra beaucoup de la vigilance, de la capacité à s’organiser et des rapports de forces. … " selon Davidson.

Carl Davidson est un ancien militant du SDS dont il fut secrétaire national, tout comme David P. Hamilton, à Austin, ou il participa également à The Rag. Mark Naison est professeur d’histoire et d’Études Afro-Américaines à l’université de Fordham , ancien militant du CORE et du SDS.

The Wall Street occupations and the making of a global counterculture

Mark Naison / The Rag Blog / 6 Octobre 2011 http://theragblog.blogspot.com/search?updated-max=2011-10-10T20%3A13%3A00-05%3A00&max-results=30


Occupy Wall Street Wins: ‘We Shall Not Be Moved!’ Carl Davidson

http://carldavidson.blogspot.com/ 18 Octobre 2011


What the Occupy Wall Street movement has accomplished so far
David P. Hamilton / The Rag Blog /18 Octobre 2011
http://theragblog.blogspot.com/

Ecrit par Didier56, à 23:32 dans la rubrique "Actualité".



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