Lu sur
Comités d'action lycéens/Lycéens en lutte : "Salut a tous camarade. Nous avions décidé en AG de commencer les blocages ou les occupations.... Il faut le mettre en place. Le comité de coordination propose a tous les lycéens des CAL paris banlieue de commencer a occuper les bahut jours et nuit dés lundi 21 et de les bloquer les jours de manif c est a dire mardi 22 et jeudi 24.
Cette action d occupation et de blocage tout au long de la semaine est très importante Elle permettra de faire un travail au niveau local chose d ont on a le plus besoin pour faire décendre les lycéens dans la rue.
Il ne s’agit pas d empêcher les cours toutes la semaine mais bien de prendre le pouvoir dans nos lycée
Sinon les (bon) tract seront disponible vendredi aprèm a la coop. De Jussieu
La lutte doit continuer.
SAM
Lu sur Indymédia Marseille :
GREVE TOUS LES JOURS,
MANIF JEUDI 24 MARS
Plusieurs lycées perturbés en Ile-de-France. Le
fonctionnement de plusieurs lycées de région parisienne était perturbé,
vendredi 18 mars, par des lycéens qui protestent contre la réforme
Fillon sur l'école et réclament plus de moyens, a-t-on appris auprès
des établissements et de la police.
A Paris, une centaine de
lycéens de Lavoisier et de Montaigne (VIe arrondissement) maintenaient
des barrages filtrants devant le lycée Lavoisier, ne laissant passer
pour aller en cours que les collégiens et les élèves de classes
préparatoires, a-t-on appris auprès du rectorat. Le collège-lycée
Joliot-Curie de Nanterre - 500 collégiens, 1 200 lycéens -, bloqué
depuis mardi, était toujours paralysé par des lycéens qui empêchent la
tenue des cours, selon une source policière. Des représentants des
parents d'élèves avaient tenté jeudi de négocier avec les élèves. En
vain, selon le proviseur.
Dans les Hauts-de-Seine également,
le lycée Guy-de-Maupassant à Colombes entamait vendredi son deuxième
jour de blocage, selon la police.
Occupation à Montreuil. A
Montreuil-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), une soixantaine d'élèves du
lycée Jean-Jaurès, qui compte 1 500 élèves, ont repris le "blocage
interne" de leur établissement, dans lequel ils ont passé la nuit. Les
élèves ont voté jeudi après-midi la poursuite du mouvement jusqu'à
mardi inclus, mais "une AG doit avoir lieu vendredi pour tester la
motivation réelle de la base", a expliqué Charlie Pigounides, élève de
terminale, qui prévoit néanmoins de "passer une deuxième nuit dans le
lycée".
250 élèves, selon les organisateurs du mouvement,
étaient rassemblés vendredi matin dans la cour de l'établissement
autour d'une banderole "Jean-Jaurès dit non à la loi Fillon" et
empêchaient "physiquement" les autres élèves d'assister aux
enseignements. Un représentant de l'inspection d'académie se trouve
dans l'enceinte du lycée pour continuer les discussions et les
dissuader d'occuper l'établissement. "Nous sommes partis pour passer la
nuit ici, car la police ne peut pas venir nous chercher", a déclaré
Juliette Montel, élève de seconde.
Echauffourées à
Aix-en-Provence. Un professeur et un lycéen ont été blessés dans des
échauffourées survenues vendredi lors d'une tentative de blocage du
lycée Emile-Zola, à Aix-en-Provence, pour protester contre la réforme
Fillon sur l'école, a-t-on appris de source policière.
Le
professeur a été hospitalisé aux urgences après avoir reçu un violent
coup de poing à la mâchoire de la part d'un parent d'élève, qui se
trouve être un fonctionnaire de police de Marseille, a-t-on précisé de
même source.
Une centaine de lycéens avaient bloqué vendredi
matin l'accès du lycée, dont le portail avait été cadenassé. Vers 8
heures, le proviseur a fait sauter le cadenas et ouvrir d'autres
portes. Des heurts ont opposé les élèves voulant rentrer aux lycéens
faisant barrage, a-t-on précisé de source policière. Selon le rectorat,
aucune occupation de l'établissement n'a suivi cette tentative de
blocage des accès.