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Oaxaca : répression en vue, la résistance s’organise

Les groupes de manifestants ont renforcé leurs barricades de rue et ont préparé des cocktails Molotov dans cette ville du sud du Mexique, au milieu des rumeurs d’incursion de forces du gouvernement, tandis que des hélicoptères d’artillerie survolaient la nuit de samedi à dimanche le centre ville.

Quelques journaux de la capitale méxicaine ont déjà dédié leurs premières pages aux photos de deux hélicoptères de l’armée et d’au moins un avion militaire survolant le centre d’Oaxaca dans la nuit de samedi. Tandis que le journal Reforma disait qu’une guerre était préparée à Oaxaca, El Universal a informé que des hélicoptères, des avions et 15 camions avec soldats se sont concentrés à Huatulco, centre touristique du Pacifique, à grande distance par tyerre de la ville d’Oaxaca. Un seul hélicoptère a été vu dans les environs de la ville dimanche. Un fonctionnaire du Secrétariat de la Défense Nationale dans la ville de Mexico a dit dimanche qu’il n’avait pas de détails sur les vols réalisés le week-end ou sur la concentration de forces.
Les manifestants ont répondu aux survols en faisant détonner de puissants pétards qui ont secoué les rues et les édifices historiques en rendant encore plus nerveuse la population.
Ils ont également renforcé leurs barricades avec des sacs de ciment et des troncs d’arbres, en jurant de repousser tout policier ou soldat qui avance par la ville.
Les rues étaient presque complètement vides dimanche, dans un contraste marqué avec la vie normale dans Oaxaca, une ville coloniale fameuse pour sa cuisine traditionnelle, culture et ruines préhispaniques.
En mai, des dizaines de milliers de professeurs en grève ont pris les rues de la capitale en demande de meilleurs salaires.
En juin, le gouverneur Ulises Ruiz a envoyé la police pour tenter de récupérer le centre de la ville. Depuis lors, des centaines d’étudiants gauchistes et anarchistes se sont joints aux professeurs en grève, en construisant des barricades, en brûlant des autobus et en prenant des stations de radio et télévision.
Ils demandent la démission de Ruiz, en signalant qu’il a fomenté une fraude dans les élections étatiques de 2004 et qu’il utilise des groupes paramilitaires pour combattre des dissidents.
Au moins deux personnes sont mortes dans des fusillades intermittentes et des dizaines ont été blessées dans des chocs entre la police et les manifestants. Durant la nuit, les manifestants brûlent des pneus et arrêtent des véhicules à la recherche d’agents en civil, lesquels disent-ils sont employés pour les attaquer.
Associated Press, 01 octobre 2006 (20 h heure francaise). Traduction :Fab,
santelmo@no-log.org

Oaxaca : communiqué de presse de l’APPO
 

Depuis la Marche sur Mexico, Bulletin de presse n° 11

(...) Malgré les tentatives réitérées des gouvernement de Oaxaca et fédéral de créer un climat qui justifie l’agression à Oaxaca, no pasaran (ils( ne passeront pas), comme la farce de guérilla qui supposément commence à agir dans la ville d’Oaxaca, avec la autonommée "Organisation Armée Révolutionnaire du Peuple d’Oaxaca (ORAPO). Et où il est évident que le Centre d’Investigation et de Sécurité National (CISEN) et la Secrétariat de Gouvernement sont les responsables des actions et du massacre qui peut avoir lieu contre notre peuple. D’un autre côté, nous devons nous souvenir qu’en 1968 le gouvernement fasciste avec le néfaste Gustavo Díaz Ordaz et l’assassin Luís Echeverría Álvarez ont rempli de sang la Place des Trois Cultures, à Tlatelolco, quand de manière pacifique se réalisait une manifestation en sollicitant la destitution de chefs policiers corrompus et assassins dans la capitale du pays ; ; à ces morts, depuis la marche "14 juin on n’oublie pas", nous leur rendons un hommage combatif. L’actuel gouvernement Foxiste n’est pas loin du fascisme utilisé il y a 38 ans, le sang des mineurs de Sicartsa et des paysans d’Atenco se respire encore dans l’atmosphère, la violation des garanties individuelles, des droits humains, la répression, le crime, l’emprisonnement et la disparition est une constante qui est palpable dans le pays et Oaxaca n’est pas l’exception, le criminel Ulises Ruiz en concubinage avec Monseigneur Abascal préparent un massacre à grande échelle, des avions militaires, des hélicoptères et l’augmentation de tâches d’entraînement de plus de 3000 effectifs de la Police Fédérale Préventive (PFP) dans l’Etat d’Oaxaca l’indiquent, ainsi que le montage de supposées guérillas et la torture du compagnons Pedro Garcia font partis de la préparation pour en finir avec le mouvement populaire. On sait maintenant que le compagnon est incarcéré dans la prison de Tlacolula, accusé de différents délits autant communs que fédéraux, mais qui ont évidemment été fabriqués par ce mauvais gouvernement. Il était disparu plus de 12 heures et, grâce à la pression du peuple, on nous l’a présenté aujourd’hui en présentant des signes de torture physique et psychologique, des coups, une blessure par balle pour laquelle il n’a pas recu d’aide médicale. L’usage excessif de la force publique a caractérisé ces gouvernements PRIANISTES, à Oaxaca ont été militarisés les communautés Loxichas, meurtres a Agua Fria, emprisonnements à Cuixtla,Uxnaban, san Blas Atempa, la récente expulsion du 14 juin des maîtres de la ville d’Oaxaca et la supposée guérilla dans la sierra-nord, pour justifier la militarisation de la même, ainsi que les cas de sicartsa et Atenco, tout pour pouvoir imposer leurs plans avec le Plan Puebla-Panama, le corridor transsismique... etc.. nos peuples doivent être attentifs pour pouvoir résister à ces plans qu’ils veulent nous imposer par le sang. A Oaxaca, cependant, la population entière se prépare à repousser l’agression, ce n’est pas un groupe minoritaire c’est toute la citoyenneté depuis tout les régions d’Oaxaca qui a ras le bol d’un système décomposé, les gouvernements étatiques et fédéraux devront bien l’évaluer, la société a changé, nous ne sommes plus en 1968. Au niveau nationale nous savons que le mouvement populaire s’étend dans tout le pays, dans l’Etat de Guerrero s’est formé l’Assemblée Populaire des Peuples du Guerrero (APPG) qui se joint à la lutte populaire et manifeste la solidarité avec les peuples d’Oaxaca. De même, dans la colonie Orientale de l’Etat de Mexico, le comité directeur Zapatiste a condamné les faits de répression par la force publique contre le mouvement populaire Oaxaqueño, a dit qu’il faut être vigilant et être solidaire avec les rebelles. Tout cela indique que la décomposition politique de notre pays est arrivée à ses limites, raison pour laquelle le peuple s’organise pour établir un nouveau gouvernement démocratique et populaire. Amilcingo, Pue., a 2 de octubre de 2006. Commission de Presse et Propagande Marche Caminata “Pour la Dignité des Peubles d’Oaxaca” “14 juin ne s’oublit pas” APPO http://www.asambleapopulardeoaxaca.com/boletines Traduction : Fab : santelmo@no-log.org
Oaxaca : dernière réunion avant répression
Un groupe guerrillero a surgit alors que Fox menace les assembléistes 
 

Pour l’Assemblée populaire des peuples d’Oaxaca (APPO), cette "guerrilla" est une création des gouvernements pour justifier la répression et les arrestations (voir précédent communiqué de l’APPO). Fab

A 38 ans hier du massacre d’étudiants sur la Place des Trois Cultures, dans la capitale du pays, un groupe présumé guerrilleros a fait éclater trois pétards dans des succursales bancaires de la ville d’Oaxaca, juste à deux jours d’une réunion convoquée dans la Secrétariat du Gouvernement entre les groupes sociaux les plus représentatifs de l’Etat et les principaux acteurs politiques du conflit qui s’est prolongé plus de quatre mois, dans ce qui se présente comme la dernière opportunité pour une sortie de conflit ordonnée. Alors que le président Vicente Fox a durci pour la première fois le discours et a prévenu que, s’il n’y avait pas d’acord, il y aura des conséquences : "Toujours la transgression de la loi doit être empêchée et punie" (sic), a-t-il dit. La Secrétariat de Gouvernement a en marche l’Opération Oaxaca, qui contemple la possibilité d’employer la force publique fédérale dans une manoeuvre sélective pour arrêter les dirigeants de l’Assemblée Populaire du Peuple d’Oaxaca (APPO), ainsi que la section 22 du Syndicat National de Travailleurs de l’Education, à laquelle a déjà été offert quelques millions de dollars pour soutenir ses demandes syndicales. Cependant, les deux organisations ont maintenu leur attitude de ne pas négocier avec l’administration foxiste tant que n’ait pas été déplacé ou n’ait pas démissioné le gouverneur du PRI Ulises Ruiz. Demain sera le jour clef dans ce conflit qui maintient Oaxaca dans une absolue ingouvernabilité, quand se réuniront dans le Secrétariat de Gouvernement les principaux personnages politiques, financiers et patronaux, ainsi que des représentants de groupes commerciaux et patronaux, intellectuels et artistes, pour chercher un pacte qui récupère la normalité dans l’Etat, affecté par la fermeture de 14 000 écoles en raison de la grève des professeurs et avec le centre de sa capitale assiégé par l’APPO. Mais les positions du gouvernement fédéral et du mouvement social et politique se maintiennent irréductibles : ces derniers insistent sur la chute du gouverneur comme première condition pour négocier le reste de leurs demandes, pour autant le gouvernement se refuse à agir politiquement pour que le priiste Ulises Ruiz quitte l’Exécutif local. Tandis que les possibilités d’une solution politique partent en fumée, des forces fédérales se sont déplacées aux environs d’Oaxaca et se trouvent prêtes à intervenir. L’atmosphère préalable à ce qui semble être la dernière opportunité de solution politique s’est raréfiée hier matin, quand un groupe présumé guerrillero autodénommé Organisation Révolutionnaire Armée du Peuple d’Oaxaca a fait éclater trois pétards dans quelques succursales bancaires dans une zone centrale de la capitale oaxaqueña, comme un acte par lequel "nous déclarons la guerre au gouvernement fédéral", auxquel il a prévenu que "nous sommes préparés et disposés à lutter les armes à la main pour défendre notre peuple". Ce groupe fait rappeler le 1er janvier 1994, quand apparu l’Armée Zapatiste de Libération Nationale dans plusieurs villes de l’Etat voisin du Chiapas en déclarant la guerre au gouvernement de l’époque de Carlos Salinas de Gortari. Mexico D.F., Gerardo Albarrán de Alba, Pagina/12 (Argentine), 03 octobre 2006. Traduction : Fab, santelmo@no-log.org


Ecrit par libertad, à 13:52 dans la rubrique "International".



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