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Lire aussi : Incidents dans le quartier de la Bastille à Paris
Lire Libération : "Entre 300 et 400 personnes, pour la plupart des jeunes, ont manifesté lundi soir à Paris contre l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République •
Commentaires :
Allah pouet pouet |
Pas hyper top
Les manifs d'hier ont montré quelques limites: nous étions peu et nous avons agi comme si nous étions les 3000 de la veille. Le résultat a été net: on s'engage dans une petite rue (la rue de la Roquette), pleine de petits commerces et de bars bobos, en direction des quartiers populaires de Paris. Trois erreurs stratégiques (mais avait-on finalement le choix, les flics bloquant les autres issues de la Bastoche) qui ont fait "dégénerer" la manif en casse sur les côtés de la rue.
Agence immobilière, magasins de luxe, mais aussi bars et petits commerces. Un curieux bonhomme propre sur lui, avec un gros appareil photo, allume consciencieusement le feu à des mobylettes. Gazage parcimonieux par les keufs derrière nous, qui nous guident vers la place Léon Blum comme on mène un troupeau de moutons. Charge discrète qui disperse les manifestants au quatre vents. La manif continue et pas mal de gens se font ramasser. Alors, que faire? Si on se rassemble tous les soirs à la Bastoche, les flics auront nos gueules sous toutes les couture, nos identités, et surtout un contrôle totale sur nos actions. Et on sera de moins en moins nombreux-euses. Les beaux quartiers ne sont pas loin, la rue de Rivoli et ses grandes vitrines à misère n'étaient qu'à quelques encâblures. Mais là, dans cette direction, le cordon bleu (hi hi hi) était très serré. Soyons mobilisés. Il va falloir protéger physiquement des personnes sans-papier dans tout Paris. Il faut d'ores et déjà harceler les journaleux. Leur rappeler que c'est bien la première fois depuis bien longtemps qu'un président de la République déclenche la levée de barricades le soir de son élection. (...) Il va falloir s'inquiéter sérieusement de la présence de RG, sans virer à la parano. Les regards étaient tous méfiants hier soir, sous les capuches et entre les mailles des Ninja-T-shirts Il va falloir apprendre quelques mots de danois pour contacter des copains de Copenhague. Et d'espagnol aussi, si vous en avez à Atenco ou à Oaxaca. Vive les communes et les communard-e-s Répondre à ce commentaire
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à 12:31