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Nouvelle attaques des necros scientistes contre les éoliennes
Lu sur Indymédia Paris : "Eoliennes vent de polémiques relayées entre autre par le Figaro et nombre de nuclérocrates et autres nécros pseudos scientifistes

Les articles et reportages fleurissent ces temps-ci sur la question des éoliennes, accusées de tous les maux. Etudions quelques-uns des "arguments" avancés par les anti-éoliens… qui sont la plupart du temps des pronucléaires mal déguisés.

Eoliennes : vent de polémiques

Les articles et reportages fleurissent ces temps-ci sur la question des éoliennes, accusées de tous les maux. Etudions quelques-uns des "arguments" avancés par les anti-éoliens… qui sont la plupart du temps des pronucléaires mal déguisés.

Halte à la "tyrannie du CO2"

Selon les pronucléaires, le seul critère valable pour évaluer une énergie serait les émissions de CO2. Cela favorise le nucléaire, qui en émet relativement peu (c’est d’ailleurs de moins en moins vrai car les opérations d’extraction de l’uranium émettent des quantités grandissantes de CO2). Mais il n’y a aucune raison de se plier à ce diktat : une énergie doit être évaluée sur un ensemble de critères : risques de catastrophe, rejets dans l’environnement, production de déchets (radioactifs ou autres), créations d’emplois, décentralisation, démocratie. Ce qui est certain, c’est que l’éolien est une énergie propre et renouvelable, et que le nucléaire est une énergie sale et non renouvelable.

Quand le vent arrête le nucléaire et le charbon…

Alors que les éoliennes ne produisent pas de CO2, elles sont accusées d’en dégager… indirectement : l’intermittence de la production éolienne entraînerait la mise en service de centrales thermiques (gaz, charbon) pour ajuster la production. La réalité est exactement inverse : quand il y a du vent, on peut stopper des centrales polluantes, thermiques ou nucléaires. A condition bien sûr qu’il y ait assez d’éoliennes (voir plus loin les données sur la production éolienne, indûment accusée d’être négligeable).

Intermittence et prévisions

Il est rarissime que le vent soit absent partout : si des parcs éoliens sont judicieusement répartis sur le territoire d’un pays, il y a toujours des éoliennes qui fonctionnent. Par ailleurs, les prévisions météo concernant les vents sont très précises, il est donc facile de prévoir la production éolienne… et les besoins de production des autres filières.

Couplage des éoliennes avec les autres énergies renouvelables

La production éolienne est certes intermittente, mais elle peut parfaitement être couplée à d’autres productions renouvelables (hydroélectricité en particulier). Il est donc parfaitement faux de prétendre que les éoliennes impliquent l’utilisation de centrales thermiques. D’ailleurs, à terme, il ne restera que les énergies renouvelables…

Canicule, vent, centrales nucléaires, et panneaux solaires

Les pronucléaires rappellent que, pendant la canicule 2003, il y a eu fort peu de vent et que beaucoup d’éoliennes sont restées à l’arrêt. Certes, mais il a aussi fallu arrêter de nombreux réacteurs nucléaires, devenus impossibles à refroidir. Par contre, il est certain que l’énergie solaire ferait merveille pendant une canicule… à condition d’investir dans cette énergie, bien sûr. Les énergies renouvelables sont propres et complémentaires.

C’est le nucléaire qui est couplé à des centrales thermiques

Nous l’avons vu, il est injustement reproché aux éoliennes d’être responsables de certaines émissions de CO2, et dans le même temps le nucléaire est montré en exemple. En réalité, c’est le nucléaire, du fait du manque de souplesse de sa production, qui doit être couplé en continu à des centrales thermiques qui couvrent les pointes de consommation. C’est donc bien le nucléaire qui est responsable d’importantes émissions de CO2.

Il est possible de stocker l’énergie éolienne

Non, rassurez-vous, il ne s’agit pas de faire des "réserves de vent" ! Le problème de l’intermittence de la production est en voie d’être réglé grâce à des systèmes de stockage de l’énergie (bien lire de l’énergie et non de l’électricité) – par exemple la compression de l’air ou le stockage d’eau en hauteur – qui permettent de produire ensuite de l’électricité lorsque le vent manque. Seuls ceux qui ne croient pas au Progrès – en particulier ceux qui soutiennent le nucléaire, énergie archaïque – sont sceptiques sur la mise en œuvre de ces techniques "anti-intermittence".

La production éolienne est désormais massive

Au niveau mondial, ce sont désormais 100 000 MW éoliens qui sont installés, soit l’équivalent de 100 réacteurs nucléaires. En considérant qu’une éolienne fonctionne en moyenne 30% du temps, cela fait l’équivalent de la production d’une trentaine de réacteurs nucléaires. Ces chiffres sont en augmentation exponentielle : l’éolien est en passe de devenir une énergie de masse. (A noter : un réacteur nucléaire est tout de même arrêté environ 20% du temps, et beaucoup plus en cas d’incident).

Il ne s’agit pas de "remplacer les centrales nucléaires par des éoliennes"

Pour tenter de décrédibiliser les énergies renouvelables, les pronucléaires calculent le nombre d’éoliennes qu’il faudrait pour remplacer les réacteurs nucléaires. C’est absurde : la première chose à faire est de réduire la consommation d’énergie et d’éliminer les immenses gaspillages… dont EDF est d’ailleurs en grande partie responsable : pour "justifier" le nucléaire, la surconsommation d’électricité est un véritable sport national !

Installer des éoliennes "entre les réacteurs nucléaires" est absurde

Développer les énergies renouvelables n’a de sens que si l’objectif final est de faire disparaître les industries polluantes (nucléaire, charbon, etc). Or EDF, Areva ou Total investissent actuellement dans les éoliennes… tout en continuant à développer leurs activités dans le nucléaire ou les énergies fossiles. Ajouter des éoliennes sans réduire la consommation d’énergie est un non sens.

L’éolien à quel prix ?

Le Figaro du 11 février 2008 a publié un grand dossier anti-éolien dans lequel, grâce à des calculs très contestables, il est prétendu que l’éolien pourrait coûter à la France 3 à 5 milliards d’euros par an. Or, vrai ou faux, ce chiffre est négligeable : la France a importé en 2006 pour 49 milliards d’euros de pétrole et gaz. Cette facture augmente d’ailleurs chaque année. De plus, le démantèlement des installations nucléaires et la gestion (impossible) des déchets radioactifs vont coûter des centaines de milliards d’euros. Qui peut croire que c’est l’énergie éolienne, alors que le vent nous est fourni gratuitement, qui va nous ruiner ?

Sur votre facture EDF…

Les pronucléaires prétendent que la CSPE (Contribution au Service Public de l’Électricité), que l’on peut noter sur sa facture EDF, est due au surcoût des énergies renouvelables et en particulier de l’éolien. C’est faux : seule une infime fraction de cette taxe est concernée… malheureusement : en effet, ce serait une bonne chose qu’EDF investisse beaucoup plus dans les énergies renouvelables…

Il restera toujours du vent…

Les énergies renouvelables ont pour avantage d’êtres propres, complémentaire, et surtout inépuisables : même s’il souffle de façon irrégulière, il y aura toujours du vent. On ne peut pas en dire autant des énergies fossiles et du nucléaire dont le combustible, l’uranium, sera épuisé dans quelques décennies.

Eoliennes : impact minime sur les oiseaux

Les études européennes (dont l’étude de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage) font état d’une moyenne de 0,4 à 1,3 oiseau tué par éolienne et par an, un chiffre très faible par rapport aux dommages causés par la circulation routière, les pylônes électriques, les lignes à haute tension ou encore les baies vitrées. (Cf dépêche AFP du 7 décembre 2004)

Le nucléaire défigure les paysages bien plus que les éoliennes

Il y a en France environ 1500 éoliennes (et 30 000 en Allemagne). C’est fort peu comparé aux 200 000 grands pylônes électriques – et aux lignes qu’ils portent – qui défigurent la France de part en part. C’est le nucléaire, du fait de l’extrême centralisation de sa production, qui est la cause du si grand nombre de pylônes, car il faut acheminer l’électricité sur des centaines de kilomètres.

Pour les touristes, les éoliennes valorisent la région

Un sondage CSA commandé en par la région Languedoc-Roussillon a montré que 92% des touristes, interrogés sur 25 sites en pleine période touristique, considèrent l’utilisation des éoliennes comme "une bonne chose". Seulement 16% estiment qu’elles "dégradent le paysage dans lequel elles sont implantées". Mieux : les touristes interrogés dans des sites où existent des éoliennes ou qui en ont vu sont nettement plus favorables aux éoliennes que ceux qui n’en ont pas vu.

L’énergie éolienne est contrôlable par les citoyens

Le nucléaire est marqué par l’opacité et la centralisation, les citoyens en sont maintenus à l’écart par de hautes clôtures, des vigiles, des gendarmes. Au contraire, l’éolien est décentralisé, accessible (vous pouvez entrer dans un parc éolien, pas dans une centrale nucléaire) et facilement contrôlable.

Qui est Christian Gérondeau ?

Auteur de Écologie, la grande arnaque, grand pourfendeur d’éoliennes, souvent invité à la télévision et cité dans d’innombrables articles, Gérondeau n’est autre que le président de la Fédération française des automobiles clubs. Il n’est donc pas spécialiste de l’environnement mais au contraire… de la pollution. Et pourtant, il a bénéficié d’une incroyable couverture de presse pour dénoncer le "péril éolien". On comprend que le puissant lobby de l’automobile veuille détourner l’attention de ses pollutions, bien réelles. Mais il est curieux que des médias se prêtent à cette opération de désinformation.

Qu’est-ce que la Fédération environnement durable ?

Sous une dénomination qui laisse croire à une association environnementaliste, cette organisation n’est autre que le regroupement des anti-éoliens. Sur le site web associé, on constate rapidement que, finalement, la "solution" proposée par ces gens est de continuer à investir dans le nucléaire…

La mobilisation "anti-éolienne" est infime

Les anti-éoliens ont organisé le 6 octobre 2007 une "manifestation nationale" à Paris. Sur le site de leur "Collectif du 6 octobre", il est question d’ "un millier de manifestants". Au vu des photos, on peut au mieux en accorder quelques centaines. La mobilisation anti-éolienne bénéficie donc d’une couverture de presse inversement proportionnelle à son importance. Elle est infime, surtout comparée aux manifestations antinucléaires (60 000 personnes le 17 mars 2007).

NB : pour ce qui est des autres "nuisances" supposées de l’éolien (les pronucléaires vont jusqu’à prétendre que les éoliennes sont dangereuses pour la santé !), nous vous renvoyons vers l’excellent document de Planète éolienne

Réseau

Sortir du nucléaire


Ecrit par libertad, à 22:12 dans la rubrique "Ecologie".

Commentaires :

  Totof
26-03-08
à 21:05

salut,
pas d'accord globalement avec ce qui est écrit et ça m'énerve. On nous annonce:

"[..] les anti-éoliens… qui sont la plupart du temps des pronucléaires mal déguisés"

D'accord, d'accord... Un peu facile de nous réduire à des nucléocrates. Moi, qui suis anti-éolien, je vais essayer de montrer que les pro-éoliens participent du mouvement d'artificialisation du monde. C'est-à-dire qu'ils suivent la même démarche que les pro-nucléaires mais en s'opposant à eux... Une telle configuration n'est possible que dans les sociétés de classes.

C'est toujours la même chose. En effet, on nous présente des arguments techniques pour régler un problème politique.
Je rappelle en préambule indispensable que, puisque nous votons, nous sommes dans une oligarchie (Cf. Aristote, Les politiques). Nous sommes donc dans un régime politique dur : la république. Rappelons que la fonction de la république est de mettre un terme aux sociétés traditionnelles (donc à l'autonomie) pour faire rentrer l'humanité dans l'ère de la fonctionnalisation (donc dans l'hétéronomie), c'est-à-dire du totalitarisme.

Les écolos pro-éoliens font abstraction de ce fait et nous proposent une solution technique en espérant contourner leur (notre) impuissance politique. Comment, à partir du moment où l'on accepte les réquisits légalistes de la république, s'opposer au complexe militaro-industriel ou au lobby nucléaire? C'est évidemment impossible. Résultat des courses, nous allons nous retrouver avec des terres fonctionnalisées, polluées et par des centrales atomiques et par des éléments de géométrie euclidienne (les éoliennes).

Vous écrivez:

"Ajouter des éoliennes sans réduire la consommation d’énergie est un non sens"

Pourtant c'est ce qui est en train de se passer. Mais vous ne cherchez pas de solution à ça, non car là, vous ne savez plus faire car nous sommes en république donc dans une société de masse. Vous, vous voulez de l'éolien coute que coûte. C'est votre truc, votre spécialité. Par conséquent, les derniers paysages se voient urbanisés, c'est-à-dire pollués par des formes industrielles. Rappelons que le risque, à terme (pas de notre vivant mais bon...), est de voir la planète Terre devenir une ville (certaines études de géographie se réjouissent déjà du temps prochain où Marseille sera les Bouches du Rhône ou encore, où Lyon sera le département du Rhône) (attention, ça va vite, très vite!). L'éolien est un élément de colonisation des paysages par le système. C'est l'histoire de la grenouille qu'on trempe dans une eau froide dont on fait chauffer la température progressivement jusqu'à l'ébouillanter.

Le complexe militaro-industriel et le lobby nucléaire n'abandonneront jamais (en tous cas pas par la voie légale) les centrales nucléaires, même après l'explosion (car il va y avoir une explosion chez nous tôt ou tard, même eux la prévoient).
Donc, puisque les pro-éoliens sont incapables de venir à bout du nucléaire, nous allons avoir le risque nucléaire avec la défiguration des paysages. Comprenons bien qu'au fur et à mesure que les paysages se fonctionnalisent, nos enfants perdront le contact avec toute idée de la poésie et il ne faudra pas s'étonner alors de voir fleurir les comportements de prédation et d'exploitation (regardez où nous en sommes déjà...).

Ha oui et puis cet argument mort de rire:

"Pour les touristes, les éoliennes valorisent la région"

La question n'est pas de savoir si les éoliennes sont belles ou non, si elles attirent, ou non, l'individu de masse (transformé en touriste par la mégamachine - celle-là même que vous critiquez mais vous ne voyez visiblement pas le lien entre les deux - en vue de reproduire la force de travail qui va être activée par les entreprises le reste de l'année et donc participer à la destruction de la planète). La question est d'accepter, ou non, l'introduction de formes industrielles dans la nature. Et vous, vous nous parlez de tourisme... Vous êtes des inconscients.

Enfin, rappelons que l'éolien se fait actuellement à partir de l'investissement privé, conformément à la mise en place d'un marché européen de l'énergie, qui préfigure d'ailleurs la privatisation du nucléaire (et donc une augmentation des risques d'explosion et de dissémination). Il est déjà bien difficile de savoir d'où vient le pognon de certains investissements éoliens : le blanchiment trouve ici un débouché. Donc, des pourris, des mafieux, trouvent là des opportunités de profits et sont absous par des écolos qui cherchent un moyen d'éviter la catastrophe écologique finale en prenant acte de leur impuissance politique et sans violence (puisqu'ils sont des individus castrés). Mais cet aspect de la question (blanchiment de fric), chers pro-éoliens, comme vous êtes impuissants politiquement (vous n'avez, avec les armes conformistes que vous utilisez, aucune chance contre le lobby nucléaire et le complexe militaro-industriel) mais que vous refusez de le reconnaître (car vous êtes républicains et vous croyez en la démocratie) (mort de rire), vous préférez l'oublier. Et ainsi, le système peut fonctionner à sa guise, avec votre pauvre contestation.

Encore bravo à la petite bourgeoisie écologiste pour ce texte. Encore bravo pour participer au mouvement d'artificialisation du monde. Vous êtes bien dans votre rôle : prosélytisme, prestige, salaires. Et après vous, le déluge.

Totof
Répondre à ce commentaire

  baccata
27-03-08
à 00:26

Re:


carrément d'accord avec ton analyse Totof

que ne feraient pas les écolos-réformistes, pour nous rendre la domination étatique et capitaliste acceptable...
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