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Lu sur Samizdat.net : : "Deux étudiants ont été convoqués, ce lundi 24 mai, à la commission d’instruction de la section disciplinaire de l’université de Nanterre. La présidence les accuse, de manière totalement arbitraire, de « dégradation en réunion du domaine immobilier » (graffitis sur la facade d’un bâtiment lors d’une action anti-sécuritaire le 29 avril) et « participation à la destruction en réunion de la cloison pare-feu entre les bâtiments D et E » (le 16 mars dernier ce mur, symbole de la politique sécuritaire de la présidence, a été défoncé à coups de bélier). Ces accusations sont innaceptables.
Le dossier d’instruction envoyé aux deux convoqués est truffé de non-sens et, à vrai dire, relève de l’incompétence. Leur seule faute semble être leur prise de position contre la politique sécuritaire et ultralibérale de la présidence de l’université.
La commision d’instruction fût bien plus que farfelue. Un certain nombre d’« incidents », graves au regard du Droit, ont eu lieu : témoin « surprise », non pagination du dossier, débat contradictoire biaisé… etc…
En s’attaquant à ces deux étudiants, Audéoud et sa clique croient naïvement pouvoir intimider les enragés… Ils n’ont pas compris que les enragés étaient partout, donc nulle part. Mal leur en prendra… Ces pauvres bureaucrates méconnaissent les leçons de l’histoire, leur dérouillé n’en sera que plus comique à voir !
Le conseil de discipline aura lieu le lundi 14 juin à 9h au batiment B
Soyons nombreux à manifester notre soutien avec les deux étudiants inculpés ! ! !
Rassemblements de soutien aux étudiants inculpés, rendez vous :
- le 14 juin à 9H00 à Tolbiac
- le 14 juin à 9H00 au campus de Nanterre devant le bâtiment B
- le 29 juin à 9H00 devant le ministère de l’Education Nationale (101 rue de Grenelle, métro Solférino)
TU QUOQUE MI FILII !
La lutte s’organise dans les universités…
A Caen : déversement d’un camion de fumier devant la fac.
A Grenoble : occupation du campus universitaire.
A Rennes : occupations, blocages des portes, graffitis.
À Rouen : fumigènes, collages d’affiches, attaques des murs à la peinture, graffitis.
À Nantes : « serpentillonage » du vice-président de l’université (ex-président de l’UNEF). Un étudiant a été condamné à une amende et a reçu un blâme ; deux vont être rejugés le 29 juin au CNESER (101 rue de Grenelle).
À Paris la Sorbonne : bal insurrectionnel, graffitis.
À Saint-Denis : graffitis, attaques de caméras à la peinture, destructions de caméras.
À Paris Tolbiac : à la suite du mouvement général de grève contre la réforme LMD, trois doctorants chargés de cours sont menacés d’être radiés de la fonction publique et l’UNEF a porté plainte contre un étudiant.
À Nanterre : occupations, destruction d’un mur à coups de bélier et de masses, graffitis. Deux étudiants désignés arbitrairement par les vigiles sont accusés de « dégradation du domaine public immobilier » et de « slogans incitant à la destruction de l’Etat, remettant en cause les fondements démocratiques et civiques de l’organisation du pouvoir et prônant l’insurrection contre les pouvoirs constitués » (extraits du dossier d’accusation de l’université de Nanterre).
Malgré la répression, le sabotage continue……GUERRE A LA DISCIPLINE !