Lu sur
Bakchich : "Il est de moins en moins plaidable qu’Ayrault ait jeté le bouchon trop loin en qualifiant de « minable » la fuite fiscale de
celui qui, désormais, symbolise pour la droite la plus réactionnaire l’insoutenable souffrance des gros contribuables.
« Minable »
était, au moment où le mot a été prononcé, une simple anticipation sur
l’avalanche caricaturale de bassesses et de pitreries qui font
de l’ « affaire Depardieu » un feuilleton lamentable pour la presse en
général, et les journaux télévisés en particuliers. Et ceci pour une
bonne raison : les clowns, ça se regarde, enlevez l’image et le son, il
ne reste plus rien, aucun texte ne peut restituer le grotesque de
Zavatta ou de Grock, pas plus qu’on ne peut, sans voir le film, rendre
sensible le burlesque de Laurel et Hardy. Mais là, quand on voit
Laurel-Poutine embrasser Obélix et Hardy-Gégé insinuer son quintal et
demi dans une tunique brodée de paysan de Tolstoï (modèle : « jour de
fête chez les moujiks »), on se dit que le Père Noël russe, qui passe
avec quinze jours de retard, a décidément bien fait les choses.
Au mieux, on pense : quel gâchis, au pire, on envoie des dons à la ligue anti-alcoolique en pensant : « plus jamais ça »…
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