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L'En Dehors


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Médias et manichéisme !
Alors c'était l'histoire d'un papa tout gentil que la méchante justice empêchait de voir ses enfants puis maintenant c'est un très méchant Père, un masculiniste qui ne fait qu'insulter toutes les femmes, surtout les ministres.
Voilà le niveau de l'information et des débats, tout est bien caricatural.
On aurait pu enquêter, savoir s'il y avait un problème ( tout fait divers n'est-il pas la manifestation visible d'un problème social ?) non chacun y va de sa petite simplification.
On aurait pu aborder les choses d'une autre façon : n'est-ce pas l'intérêt des femmes que les hommes prennent plus en charge la garde des enfants ? ne serait-ce pas une revendication féministe quand on voit le sort des mères séparées ? Une garde plus partagée ne donnerait-elle pas plus d'autonomie, de temps libre pour les femmes divorcées.?
Ne pourrait-on pas considérer que l'enfant n'est pas un jouet , un enjeu de pouvoir dans une séparation ? Des parents incapables de se mettre d'accord sur la garde des enfants ne sont-ils pas des adultes irresponsables ayant besoin de thérapie l'un ET l'autre ?
Mais non, il est plus simple de dire que ce papa était une victime et que par ses propos tenus après plusieurs jours sans sommeil, il est devenu un salop. Cela évite d'enquêter sur son affaire, cela évite d'enquêter sur les conflits dans les divorces et la prise d'otage des enfants par des adultes hommes ET femmes.
Chacun retourne à ses certitudes et rien ne change.

Ecrit par libertad, à 11:45 dans la rubrique "Editorial".

Commentaires :

  HadLyner
19-02-13
à 21:58

La cause des pères

J’ai mis ce commentaires sur un site de la « grande presse ».

Je le mets sur mon site favori s’il y a sa place ( ?) : 

Ce qu'on peut lire dans les médias à propos du mode de décision des juges concernant la garde des enfants n'a STRICTEMENT rien à voir avec la réalité. Ces individus vivent encore avec cette idée materniste rétrograde qui n'a plus rien à voir avec la réalité de ce que sont père et mère dans la famille aujourd’hui. Pour eux, la mère idéalisée ne peut être qu'un ange tombée du ciel incapable de violence ou de perversion. Un père ne peut être qu’un pédophile ou un violeur en puissance. Ceci est ancrée profondément dans leur inconscient, et ils jugent avec ces a prioris. Les juges femmes par revanche, les juges hommes par repentance. Le soit-disant « pédopsychiatre » qui a du s’occuper de mon affaire a été très clair : « lorsqu’une séparation est conflictuelle, il convient de confier les enfants à la mère » faisant totalement abstraction du fait que le mère a clairement déclaré : « je ne veux plus que les enfants voient leur père ». Opération réussi puisque je n’ai pas revu ma fille depuis 12 ans. Mais réussi à moitié puisque mes relations avec mon fils ont toujours été excellentes tout ce temps. Les mères perverses reçoivent par principe, parce que ce sont les mères, l’appui et la complicité des psy, des juges et de l’état. Les pères qui se battent ne « rallume pas la guerre des sexes », il la subisse leur vie entière.

Bref, les hommes au boulot, les femmes à la maison. Le "patriarcat" à de beaux jours devant lui, d'autant plus que les gens qui se prétendent "progressistes" hurlent avec les loups.

 

Quant à mettre dos à dos agresseur  et agressé, je ne peux pas être d’accord avec le texte. C’est nier l’existence du syndrome d’aliénation parentale, qui est une réalité, je le connais de l’intérieur. C’est ne pas comprendre qu’une thérapie ne sert à rien pour qui ne veut pas guérir. Idem pour les soi-disants « médiation ». Pour mener à bien une médiation, il faut deux parties qui s'y prêtent… 
Répondre à ce commentaire

  libertad
20-02-13
à 20:34

Re: La cause des pères

HadLyner ce texte ne met pas dos à dos agresseur et agressé, il part d'un point de vue antisexiste uniquement, dans ces affaires de divorce le syndrome d'aliénation parentale peut venir de la femme ou de l'homme ( même si cela semble moins fréquent  mais peu importe ). Le point de vue antisexiste, seul progressiste est aujourd'hui quasi disparu, y compris chez les anarchistes qui s'alignent "officiellement" sur le point de vue victimiste féministe. En fait ce point de vue victimiste ( qui touche aussi le masculinisme ) est complètement réactionnaire car il défend le rôle des mères et ne prend pas en compte celui des femmes, comme si la seule dimension des femmes était d'être mères.
En effet le principal argument des féministes victimistes est de dire les hommes ne s'occupent pas des tâches ménagères et du soin des enfants (se basant sur les statistiques de l'INSEE, sur lesquelles les biais ne sont pas exempts) et au moment des séparations les hommes ne demanderaient pas la garde des enfants. Si cet argument était réel, les féministes qui sont censées être pour la libération des femmes ( y compris des tâches ménagères et de l'éducation des enfants)  et leur autonomie devraient soutenir la revendication d'hommes demandant la garde partagée. En effet elles considéreraient qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire et y verraient le moyen de plus de temps libre pour elles.
Or il n'en est rien, au contraire, ce courant féministe déglingue la garde partagée, non pas au nom des femmes ( qui ont tout à y gagner ) mais des mères qui y perdraient du pouvoir sur les enfants et selon le principe qu'elles seraient plus capable de... Argument bien connu pour déconsidérer toute tentative de démarche vers plus d'égalité :" je suis plus compétente". C'est oublier que dans le couple parental on ne peut être juge et partie.
Donc je considère que d'un point de vue antisexiste, les hommes ont entièrement tort de ne pas partager à égalité les tâches familiales dès le départ, cela leur donnerait une légitimité plus forte lors des séparations mais les femmes ont tort de refuser un partage plus égalitaire des gardes des enfants en oubliant qu'elles peuvent y gagner en autonomie et en temps pour elles, mais en acceptant de perdre une partie de leur pouvoir sur les enfants.
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