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Manifestations des populations sahraouies et répression marocaine

Lu sur : TUNeZINE « Depuis la mi-novembre 2004 les diplômés chômeurs sahraouis des villes d’Assa et Goulimine (situées dans la bande de Tarfaya rétrocédée par l’Espagne au Maroc) ont entamé un mouvement de protestation à l’égard de la marginalisation dont ils sont victimes et réclamer leur droit au travail.

Grèves de la faim et sit-in se succèdent dans les deux villes. Craignant la propagation du mouvement, les forces de sécurité sont intervenues sauvagement le 6 janvier à Goulimine pour disperser le rassemblement blessant grièvement 3 personnes dont une femme. A Assa les autorités marocaines ont procédé à des perquisitions (sans mandat) dans les maisons familiales. Madame M’Barka Hammou qui refusait l’intrusion illégale de son domicile a été molestée par les agents des forces auxiliaires. Les tentatives d’intimidation des familles de jeunes gens pour faire cesser le mouvement ont échoué car les parents se sont déclarés solidaires de leurs enfants. Les menaces du Gouverneur quant à la colère du Makhzen n’ont pas eu plus d’effet et les mères ont décidé de rejoindre les jeunes dans leur sit-in devant le siège du Pacha d’Assa (responsable des services provinciaux du Makhzen).

Selon les informations du correspondant de SPS sur place, « l’état de santé des grévistes de la faim d’Assa s’est sérieusement dégradé.

Au Sahara Occidental l’occupant persiste et signe :

A Boujdour un jeune lycéen sahraoui, Khatri Laaroussi, a été assassiné le 3 janvier dernier par un policier marocain a indiqué un communiqué de l’Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA).

"La famille du défunt a porté plainte contre le criminel mais aucune action judiciaire n’a été entreprise jusqu’à présent", a déploré l’AFAPREDESA, ajoutant que les autorités coloniales ont procédé a la libération du "criminel" sous prétexte qu’il été soûl lors du crime.

La direction de la sinistre "Prison Noire" de El Aaiun, fait du zèle et prolonge, sans aucune justification l’incarcération d’un détenu d’opinion dont l’injuste peine s’achevait théoriquement le 5 janvier 2005. Il s’agit de Chérif Ahmed Fal Hadi qui aura 30 ans cette année. Il a été condamné à 18 mois de prison pour « atteinte aux valeurs sacrées » et est incarcéré depuis le 5 juillet 2003 sous le numéro d’écrou 24035.

Les prisonniers de conscience de la prison noire (Carcel negra) ont décidé de former "un comité pour la protection des détenus sahraouis", dénonçant "les graves atteintes aux droits humains dans les territoires occupés du Sahara Occidental", et exhortant les autorités d’occupation marocaines à se conformer aux "pactes internationaux relatifs aux droits civils et politiques et aux droits économiques, sociaux et culturels", ainsi qu’aux "Conventions de Genève relatives à la protection des population civiles en temps de guerre", a écrit le texte. Cet appel a été lancé aux organisations internationales de Droits de l’Homme.

Assa (sud du Maroc)
12 - 01 – 2005

Le Makhzen en hystérie contre les grévistes sahraouis et leurs familles à Assa

Les autorités marocaines à Assa ont procédé samedi à une série de perquisitions des maisons familiales de plusieurs diplômés sahraouis contraints au chômage, en grève de la faim depuis le 5 janvier dernier, intimidant et attaquant les pères et mères des grévistes, a rapporté le correspondant de SPS sur place.

"Les autorités marocaines, sous les ordres du Gouverneur d’Assa, ont procédé samedi à la perquisition illégale des maisons des familles de plusieurs grévistes, notamment le gréviste Hammou Hmadnah. Les agents des forces auxiliaires ont ainsi sauvagement attaqué la mère du gréviste, Mme. Hammou M’Barka, 40 ans, parce qu’elle a refusé de leur permettre de pénétrer dans sa maison sans mandat de perquisition du tribunal", a indiqué la même source.

Le Gouverneur avait auparavant essayé "d’intimider les parents des grévistes, leur demandant de faire pression sur leurs fils pour qu’ils mettent un terme à leur grève de la faim. Une demande qui a été rejeté par ces parents, qui ont exprimé leur soutien et leur solidarité avec leur fils". Cette position, que le Gouverneur n’a pas pu supporter, l’a "poussé à piquer une crise et à nous insulter nous avertissant contre la colère du Makhzen", avait indiqué l’un des parents au correspondant de SPS.

Dans un "développement critique" des événements, "les mères des grévistes ont pris la décision de rejoindre lundi les tentes que les grévistes utilisaient durant la première période du sit-in", alors que ces derniers se sont installés dans les départements et bureaux du Pashlek de Assa, a encore indiqué notre correspondant.

Les diplômés sahraouis contraints au chômage ont organisé, rappelle-t-on, un sit-in devant le siège du Pacha d’Assa (responsable des services provinciaux du Makhzen) le 19 novembre, suivit d’une grève de la faim par groupe depuis le 10 décembre et ont décidé récemment d’entamer une grève illimitée de la faim depuis le 5 janvier, rappelle-t-on.

"L’état de la santé des grévistes à Assa s’est dégradé sérieusement", avait alerté notre correspondant sur place dimanche dernier.

Assa (sud du Maroc)
11 - 01 - 2005

Assassinat par un policier marocain d’un jeune lycéen sahraoui à Boujdour

Un jeune lycéen sahraoui, Khatri Laaroussi, a été assassiné le 3 janvier dernier par un policier marocain à la ville de Boujdour située au centre du pays, a indiqué un communiqué de l’Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA), dont une copie est parvenue à SPS.

"La famille du défunt a porté plainte contre le criminel mais aucune action judiciaire n’a été entreprise jusqu’à présent", a déploré l’AFAPREDESA, ajoutant que les autorités coloniales ont procédé a la libération du "criminel" sous prétexte qu’il été soûl lors du crime.

D’autre part, l’organisation a condamné la direction de la Carcel Negra à El Aaiun, qui "n’a fourni aucune raison pour maintenir en détention le citoyen sahraoui, prisonnier d’opinion, Haddi Cherif, qui s’est vu refuser son droit à la liberté malgré la conclusion de sa peine de prison de deux années".

A cet égard, l’ AFAPREDESA a indiqué que les prisonniers de conscience de la prison noire (Carcel negra) ont décidé de former "un comité pour la protection des détenus sahraouis", dénonçant "les graves atteintes aux droits humains dans les territoires occupés du Sahara Occidental", et exhortant les autorités d’occupation marocaines à se conformer aux "pactes internationaux relatifs aux droits civils et politiques et aux droits économiques, sociaux et culturels", ainsi qu’aux "Conventions de Genève relatives à la protection des population civiles en temps de guerre", a écrit le texte.

L’association a enfin lancé un appel pressant aux organisations et associations internationales des droits de l’homme pour exiger du Royaume marocain le respect des droits humains dans les territoires occupés du Sahara Occidental sous son contrôle, ainsi que "d’ouvrir une investigation dans le cas de l’assassinat du jeune Jatri Laarusi, en traduisant le responsable devant un tribunal indépendant et impartial".

Par ailleurs, la ville de Goulimine, située au sud de Maroc avait été le théâtre de violents affrontements jeudi dernier entre les forces coloniales marocaines et les diplômés sahraouis contraints au chômage, en sit-in depuis lundi devant le siège de la wilaya de Goulimine "pour protester contre leur marginalisation par les autorités marocaines et réclamer leur droit au travail", rappelle-ton.

Boujdour (Territoires occupés)
11 - 01 - 2005

Violence des autorités marocaines contre des manifestants sahraouis en sit-in à Goulimine

Les diplômés sahraouis contraints au chômage, en sit-in depuis lundi dernier devant le siège de la wilaya de Goulimine "pour protester contre leur marginalisation par les autorités marocaines et réclamer leur droit au travail", ont été "sauvagement dispersée" jeudi par les forces de sécurités marocaines, a constaté le correspondant de la SPS sur place.

Parmi les victimes de cette nouvelle répression, notre correspondant a nommé "M. Lemdeimigh Ahmed, victime des mines, son épouse, Mme. Boulid Hafidha, M. Lektif Belaid et Rich Al Hassan, qui ont tous été laissé sans soins pour plus de deux heures avant d’être transporter par les unités de la protection civile à l’hôpital de la ville dans un état critique", a indiqué la même source.

A Assa (sud du Maroc), d’autre part, l’état de la santé des diplômés sahraouis contraints au chômage, qui ont entamé une grève illimitée de la faim depuis le 5 janvier dernier, "s’est dégradée sérieusement", a alerté notre correspondant sur place.

"L’état de la santé des grévistes à Assa s’est dégradé sérieusement. Le gréviste Chgrawi Lbachir a perdu connaissance au milieu de ses amis incapables de l’aider à cause de leur faiblesse après plusieurs grèves à la faim. En réponse, les autorités marocaines lui ont refusé les soins rapides nécessaires", a-t-il souligné.

Les diplômés sahraouis contraints au chômage en grève de la faim, "qui commencent à souffrir de plusieurs maladies tel que le rhumatisme, les hémorroïdes...etc. à cause des dures conditions climatiques", réclament "leurs droits au travail garantis par les Conventions internationales et celle des droits de l’Homme", avait indiqué une lettres des chômeurs adressé aux associations et organisations des droits humains le mois de decembre dernier.

Ils ont organisé, rappelle-t-on, un sit-in devant le siège du Pacha d’Assa (responsable des services provinciaux du Makhzen) le 19 novembre, suivit d’une grève de la faim par groupe depuis le 10 décembre et ont décidé récemment d’entamer une grève illimitée de la faim depuis le 5 janvier, rappelle-t-on encore. »

Goulimine (Sud du Maroc)
09 - 01 – 2005

Sahara Press Service

Lire aussi : L’autre Mur...

Ecrit par Mirobir, à 03:52 dans la rubrique "International".



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