Lu sur
Alexandre Jacob, l'honnête cambrioleur : "Acte
horrible, froid, haineux et sanguinaire pour les uns, initiative
terrible d’un désespéré pour les autres, la bombe qui éclate à 16h10, le
09 décembre 1893 au Palais Bourbon suscite l’incompréhension, la peur,
la colère mais aussi pour certains l’enthousiasme et l’admiration.
« Qu’importent les victimes si le geste est beau ; qu’importent de
vagues humanités si par elles s’affirme l’individu » déclame le poète
libertaire Laurent Tailhade au cours d’un banquet littéraire. Sacrilège
révélateur. C’est à la République que l’on s’est attaqué ! Et, parmi les
vagues humanités, une soixantaine de personnes blessées, se trouvent
des élus du peuple considérés comme autant de bouffes-galette par
ceux-là même vers qui se pointe un doigt accusateur
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