Lu sur
le Monde libertaire : "Il y a un an, le 17 décembre 2010, un jeune marchand ambulant de Sidi
Bouzid, petite ville du centre ouest de la Tunisie, s’immolait en public
après que sa marchandise eut été confisquée par la police, le laissant
sans ressources. Immédiatement, un mouvement populaire et spontané de
protestation allait se répandre à travers la Tunisie, conduisant moins
d’un mois plus tard, le 14 janvier 2011, à la chute du président Ben
Ali, et à sa fuite avec les membres de son clan mafieux. Ces événements
déclenchaient alors à travers le monde un formidable élan d’enthousiasme
et de sympathie, dans lequel se reconnurent nombre de ceux qui
désespéraient de voir apparaître un mouvement social digne de ce nom. Et
ils inspiraient d’autres pays arabes, comme l’Égypte, la Libye et la
Syrie. Il n’est pas exagéré de dire que cet élan, s’il n’a pas disparu,
est singulièrement retombé.
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