Lu sur
Les lectures de Pampoune :
"Ils
sont de grands oubliés, représentent un non-dit au coeur du tabou de la
violence conjugale : les hommes battus. Leur parole est souvent tournée
en dérision, niée. Pourtant, le phénomène est malheureusement bien
réel. En moyenne, un homme décède tous les treize jours sous les coups
de sa compagne. Des victimes incomprises, parfois jugées, moquées, voire
méprisées dans une société patriarcale valorisant encore une certaine
forme de virilité.
Maxime
Gaget connaît bien cette solitude, ce désarroi face à une brutalité
méconnue et ignorée. Pendant dix-sept mois, il supporte les frappes, les
insultes, les actes de pure barbarie de Nadia, celle qui prétend
l'aimer. Manipulatrice, avide d'argent, la jeune femme, transformée en
bourreau, parvient sournoisement à s'accaparer ses moyens de paiement.
Elle lui fait subir les pires sévices : sel dans les yeux, douches
froides, brûlures... Lui interdit l'accès à la salle de bain et aux
toilettes, l'oblige à dormir à même le sol, filtre ses messages et le
coupe de son entourage... Maxime, qui n est plus que l'ombre de
lui-même, devient son esclave. Trop honteux pour demander de l'aide, il
se mure dans le silence. C'est presque par miracle qu'il est parvenu à
s'échapper de cet enfer et entamer une bataille judiciaire. Un témoignage unique, courageux et poignant qui lève le voile sur l'autre visage de la violence conjugale.
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