Lu sur
France inter :
"Lucio est espagnol. Maçon. Pendant très longtemps à travailler « comme un con », dit-il. A travailler pour sa liberté et à traficoter pour celle des autres. Le travail et son fameux dilemme historique : soit il assujettit, soit il libère. Il s’agit moins d’une question de nuance que de volonté et d’idéal. Le sien est libertaire. Intégralement. Presque aveuglément dans la belle utopie des société autogérées. Vivre pour soi et les autres en régissant sa vie en responsable en dehors de toute entrave tyrannique, économique ou politique. C’est ce qu’il a fait avec ses enthousiasmes et ses déceptions, entre les vrais révolutionnaires et les faux à l’image de Che Guevara. Lucio est anar comme le fut Cartier-Bresson qu’il exposa dans son centre Louise-Michel à Paris. Lucio ennemi juré du franquisme comme son maître à penser et à agir, Quico, mort sous les balles de la police de Franco en 1960. Depuis peu, Lucio a abandonné sa truelle. A 74 ans il prend sa retraite comme tout le monde et il prend le temps de se raconter."
Philippe Bertrand
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